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Dossier de la Rédaction

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Adeline Tchouakak, de la plume au podium

La journaliste Adeline Tchouakak a fait admirer ses talents de chanteuse dimanche à Douala.


Adeline Tchouakak. Désormais, ce ne sera plus seulement une signature au bas d’un article de presse. La journaliste, chef de desk Culture au quotidien Le Messager, a dévoilé une autre corde à son arc : chanteuse. L’artiste a en effet offert un showcase dimanche 23 novembre 2014 dans un espace récréatif à Douala. Une première scène solo suivie d’une séance de critique pour lui permettre de s’améliorer. En presse écrite, on aurait dit une relecture de sa copie. A la fois par ses confrères des médias, mais aussi par des professionnels de la musique et même des profanes.

Au terme de sa prestation de six chansons, on retiendra une voix. Belle. Qui sonne juste. Mais qu’Adeline doit encore maitriser. Elle le reconnait : « J’expérimente une nouvelle façon de chanter, différente de celle des chorales ». En effet, pour celle qui a un long parcours de choriste, il faut pouvoir sortir du son d’ensemble pour se créer une identité vocale propre. Ses camarades de chant choral eux avoueront ne pas avoir reconnu la jeune fille réservée. Ils ont découvert une chanteuse libérée. Une qualité que Miss Tchouakak doit encore améliorer cependant, parce qu’une phrase sera revenue plusieurs fois dans les remarques : « Sors ce qu’il y a au fond de toi ».

Cette recherche d’expressivité et d’authenticité, la journaliste-chanteuse en aura besoin, elle qui affirme : « Je veux ressentir ce que je fais et le faire ressentir aux autres ». Cette aptitude, Adeline ne l’avait pas trouvée dans la musique classique, un registre dans lequel ses maîtres auraient aimé qu’elle continue. Mais la gagnante d’un prix dans ce style, plus à la quête des émotions que de la technicité d’une performance vocale, n’y ressentait rien. Emotions donc, et pour partager ses expériences, elle aura besoin d’une meilleure diction.

Côté arrangements musicaux, l’artiste explique la monotonie de certains rythmes : « Nous répétions depuis août. Mais début octobre, le guitariste, Arabo à qui j’ai d’ailleurs rendu hommage, est décédé. Dans la même période, le batteur a obtenu un contrat au Tchad. Dans un délai très court, il a fallu les remplacer. On a donc gardé les lignes, comme ils disent dans le jargon de musicien ». Son leitmotiv, continuer à travailler, à faire des exercices, pour améliorer un style musical qu’Adeline Tchouakak définit par une formule : « J’ai les pieds dans ma culture et la tête dans le monde ».

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