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Dossier de la Rédaction

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Paul Biya reçoit un émissaire de Sassou Nguesso

paul-biya-recoit-firmin-ayessaLa situation en RCA évoquée mardi par le chef de l’Etat et le ministre d’Etat congolais Firmin Ayessa, envoyé spécial du président du Congo.

Le président de la République, Paul Biya a reçu en audience hier en fin de matinée un envoyé spécial du chef de l’Etat congolais Denis Sassou Nguesso.

Accueilli peu avant 11h au perron du palais de l’Unité par le chef du protocole d’Etat, le ministre d’Etat Firmin Ayessa, directeur de cabinet du président de la République du Congo, a été introduit auprès du chef de l’Etat pour un entretien qui aura duré une heure d’horloge.

Au sortir de l’audience, l’émissaire congolais a bien voulu révéler face à la presse la teneur de l’entretien qu’il venait d’avoir avec le chef de l’Etat, Paul Biya. « La double communauté d’Afrique centrale que constituent la CEEAC et la CEMAC fonctionne comme une grande famille. Il va de soi que ceux qui sont à la tête de cette grande famille et qui la gèrent au quotidien, à savoir les chefs d’Etats de la sous-région, ont l’obligation de se concerter, de se consulter régulièrement ». Tel est, en substance, le contexte dans lequel le ministre d’Etat congolais a situé l’échange pour lequel la président Denis Sassou Nguesso l’a dépêché auprès de son frère, le président Paul Biya. Il s’est agi justement, a-t-il déclaré, de « prendre quelques avis éclairés et éclairants auprès du président Paul Biya. Et pour cause. Le président Denis Sassou Nguesso est médiateur dans la crise centrafricaine ; il a donc un dossier lour qu’il ne peut conduire seul sans de temps en temps faire appel au concours des autres chefs d’Etat ».

Interrogé au sujet de la non-tenue de la 16e conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC) initialement prévue au début de cette semaine à N’Djamena, l’émissaire congolais a estimé qu’il n’y a pas lieu de prendre de la grippe, pour une réunion reportée comme cela a pu arriver souvent, et que moyennant une meilleure harmonisation des calendriers des chefs d’Etat en amont, le secrétariat général de la CEEAC pourrait avoir besoin de quelques jours et le sommet aura lieu.paul-biya-recoit-firmin-ayessa


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