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Dossier de la Rédaction

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Le festival Abok i ngoma sera bientôt sous régional

L’annonce a été faite par Ama Tutu Muna mardi dernier à l’ouverture officielle du festival éponyme à Yaoundé.


« Nous sommes en train de travailler au niveau de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (Ceeac) afin que ce festival devienne un évènement sous régional. » C’est par cette déclaration faite à la presse mardi dernier à Yaoundé, que le ministre des Arts et de la Culture (Minac), Ama Tutu Muna, a ouvert la septième édition du festival de danses et de percussions Abok i ngoma. Au cours de son discours de circonstance, le Minac a félicité la promotrice de ce festival, Elise Mballa Meka, pour l’ouverture de cet évènement aux autres pays, en soulignant que ce festival qui est un rendez-vous de préservation et de vulgarisation de la culture africaine doit continuer à œuvrer dans le sens de la promotion de l’identité africaine à travers ses modes d’expression artistique. Le Minac a par ailleurs remis à la brochette de convives spéciaux présents à la cérémonie, un trophée en bois d’ébène, en signe de récompense pour tous les efforts consentis dans le sens de la promotion de la culture africaine et camerounaise. Il s’agit entre autres, d’Irene Tassembedo, chorégraphe, directrice du festival de danse de Ouagadougou (Burkina Faso), Serge Dupont Tsakap, chorégraphe-danseur (France). Bien avant cela, la directrice du festival, Elise Mballa Meka a exprimé sa gratitude à l’endroit du Minac pour le soutien à la fois logistique et financier. Non sans exprimer sa joie de voir le Cameroun devenir, en l’espace d’une semaine, la capitale de la culture africaine.

Placé sous le thème « On est où là ? », le spectacle d’ouverture du festival Abok i ngoma a eu lieu 21 novembre dernier à l’Institut français par une série de danses et de percussions. Pour donner le « la », le groupe « Nighangà », conduit par Bernard Moada, médaillé d’or aux septièmes jeux de la Francophonie n’y est pas allé de main morte. Le public a eu droit à un sketch intitulé « Je danse pour toi qui aime la vie », joué par quatre danseurs relatant à travers gestes et figures, la beauté de la vie. La seconde halte de la soirée s’est traduite par un changement de décor, qui donnait à voir un paysage pittoresque illuminé par un soleil couchant. Seule une voix de chanteuse viendra détourner l’attention d’une foule médusée, annonçant ainsi au rythme des tambours l’entrée des danseurs de l’université protestante d’Afrique centrale. Alors que certains dansaient en parcourant le podium, une jeune fille, vêtue d’un « kaba », reprenait avec entrain le geste d’une mère accroupie sur une pierre, écrasant des arachides tout en interpellant son fils aîné afin que celui-ci aille lui puiser de l’eau à la rivière du village. Autre séquence. Les mêmes danseurs, réunis autour d’un tambour cette fois-là, exécutaient des pas de danse tour à tour avec des sonorités différentes, reflétant ainsi la communication faite à l’aide du tam-tam. Le Ballet national a clôturé le spectacle en reprenant les différentes danses que comptent les dix régions du Cameroun.

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