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Sept milliards de F pour démarrer les marchés agricoles

conference-pidmaLe budget du PIDMA pour l’exercice 2015 arrêté mardi à Yaoundé devra essentiellement servir à la formation des coopératives.

Un an après sa création, le Projet d’investissement et de développement des marchés agricoles (PIDMA) a connu toutes les étapes de validation, avec les phases préparatoire et de financement. L’heure est maintenant aux grandes réalisations, qui vont démarrer dès janvier 2015, à en croire Essimi Menye, ministre de l’Agriculture et du Développement rural (Minader). Il a présidé, mardi à  Yaoundé, la deuxième réunion du comité de pilotage dudit projet, consacrée à l’examen du plan d’actions et à la validation du budget de la première année d’activités. « Pour l’exercice 2015, en effet, le PIDMA aura un budget qui va tourner autour de 7 milliards de F mais sans plafond. C’est-à-dire que si nous pouvons exécuter des activités entre 10 et 12 milliards, la Banque mondiale est prête à les financer», précision du Minader.

Occasion de rappeler que dans le cadre de ce projet, le gouvernement du Cameroun a justement reçu un accord de financement de la Banque mondiale à hauteur de 50 milliards de F, à exécuter sur cinq ans. Il est également à noter que le PIDMA s’adosse essentiellement sur les coopératives agricoles. Lesquelles devront signer des contrats de partenariat avec des sociétés agro-industrielles pour leur fournir des produits de qualité, en grande quantité. Seules les filières manioc, maïs et sorgho sont concernées pour l’instant.

Pour ce qui est donc des actions à mener en 2015, Essimi Menye parle de beaucoup de formation. D’abord en matière de création et de gestion de coopérative. C’est ainsi que le Minader a mis en place une équipe qui doit parcourir tous les bassins de production, afin de mobiliser les populations et les aider à créer elles-mêmes leur coopérative, conformément à la loi OHADA. « Dans cet esprit, nous allons établir au centre de formation des coopératives d’Ebolowa et à l’école des coopératives de Bamenda, deux foyers où seront formés les exécutifs des coopératives et leurs membres », explique le ministre. Et de regretter la tendance actuelle, qui consiste à croire qu’on peut simplement transformer les 130 000 GIC recensés en coopératives. Essimi Menye recommande, par ailleurs, que les coopératives soient érigées au niveau communal. « Nous nous voulons des coopératives ayant une base territoriale, avec des acteurs connus sur le terrain et qui vont traiter avec des agro-industries et relever les défis qui vont s’imposer ». Autres actions en vue au PIDMA, le financement de cinq coopératives en règle, la réhabilitation de 125 Km de routes rurales, la production des semences, l’aide à la mise en place des usines de traitement et de transformation.conference-pidma

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