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Dossier de la Rédaction

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L’Assemblée nationale monte au créneau pour la Lutte contre l’insécurité transfrontalière

cavaye-djibril-pan-assemble-nationaleAu cours d’une séance plénière spéciale jeudi, tous les députés ont apporté leur appui à l’éradication de ces fléaux.

De mémoire de député, jamais l’Assemblée nationale du Cameroun, depuis son retour au multipartisme, n’aura fait montre d’autant d’unanimité face à un sujet.  Jeudi après-midi, au cours de la séance plénière spéciale organisée au sein de son hémicycle, difficile de distinguer quelque chapelle politique dans les différentes prises de parole. Face à l’insécurité qui sévit aux frontières Est et septentrionales du Cameroun et aux exactions de la secte islamiste Boko Haram, il était impossible de distinguer les députés de la majorité de ceux de l’opposition. Tous les représentants des sept partis politiques représentés au palais de Verre de Ngoa-Ekellé se sont voulus clairs : en ce moment, c’est l’intégrité territoriale du Cameroun qui est menacée. Suffisant donc pour les uns et les autres d’appeler à plus d’unité derrière le chef de l’Etat et chef des armées, Paul Biya et les forces de défense pour faire face aux menaces que vivent les régions de l’Est et de l’Extrême-Nord. Certains comme les représentants du Mrc, de l’Upc, du Mdr ou de l’Undp ont appelé à un accroissement substantiel des moyens mis à la disposition des forces de défense et de sécurité. Des appels qui n’étaient pas loin de ceux du Rdpc, du Sdf, ou de l’Udc.

assemble-nationaleEn ouvrant les travaux de cette séance plénière spéciale qui se déroulait en présence du président du Sénat, Marcel Niat Njifenji, du gouvernement conduit par le Premier ministre Philemon Yang, de la Cour suprême représentée par son procureur général Martin Rissouk à Moulong, des membres du corps diplomatique, le président de la chambre, le Très honorable Cavaye Yeguié Djibril a relevé le caractère exceptionnel de la rencontre. Au nom de ses collègues, il a dit la solidarité de l’Assemblée nationale « avec nos forces de défense et de sécurité déployées sur le terrain, solidaires avec nos compatriotes victimes de la barbarie des terroristes et des criminels sans foi ni loi, et tous rangés derrière le chef des armées, S.E. Paul Biya. » La séance qui se voulait une occasion pour les parlementaires d’apprendre sur ce qui se passe, leur a permis d’être édifiés. Ainsi, le ministre délégué à la présidence chargé de la Défense, Edgard Alain Mebe Ngo’o a fait le point de la situation sur le terrain. Les députés ont pu apprendre qu’aujourd’hui, ce sont 6 000 hommes que notre armée a déployé sur le terrain de la lutte contre Boko Haram avec les moyens matériels et logistiques conséquents; que depuis le déclenchement des opérations militaires, l’on a enregistré une quarantaine de morts du côté de nos forces de défense contre un millier chez les membres de la secte. Notre pays ayant été amené à faire évoluer sa posture opérationnelle en fonction de la menace de l’ennemi. « Le Cameroun est ainsi passé d’une posture préconisant la défense ferme aux frontières et l’intensification de la recherche du renseignement, à une posture opérationnelle de combat » suite à la décision prise par le chef de l’Etat le 17 mai 2014 de déclarer la guerre à Boko Haram.

Pour sa part, le délégué général à la Sûreté nationale est revenu sur les effets des actes de Boko Haram et des rebelles centrafricains sur nos populations. Martin Mbarga Nguele a de ce fait annoncé le recrutement cette année de 4 700 policiers, sur décision du chef de l’Etat. Les avis de concours y afférant étant attendus dans les prochains jours. Qu’il s’agisse de l’Est ou de la partie septentrionale, cette insécurité a entraîné de nombreux déplacements de populations. René Emmanuel Sadi, le ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation a ainsi indiqué que la seule région de l’Extrême-Nord accueille à ce jour plus de 26 000 réfugiés nigérians et près de 200 000 centrafricains à l’Est. Toutes choses qui ont conduit à la prise d’un ensemble de mesures, tel la création le 13 mars 2014 du Comité interministériel ad hoc chargé de la gestion des situations d’urgence concernant la situation des réfugiés au Cameroun. Des messages d’encouragement ont été adressés au chef de l’Etat et aux forces de défense et de sécurité et remis respectivement au Premier ministre et au Mindef par le PAN.

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