Après l’ouverture du Sommet, la première dame a pris part samedi au programme des conjoints.
Mme Chantal Biya était aux côtés du chef de l’Etat à Dakar, dans le cadre des travaux du XVe Sommet de la Francophonie tenus les 29 et 30 novembre derniers. Pour cette visite dans la capitale sénégalaise, la toute première pour l’épouse du chef de l’Etat et la seconde pour lui-même, Mme Chantal Biya est apparue rayonnante. Dans la matinée de samedi, elle a assisté à l’ouverture du Sommet en compagnie de son illustre époux, avant de rejoindre ses homologues pour le programme spécialement conçu pour les conjoints : une invitation de Mariéme Faye Sall, épouse du président sénégalais, à prendre part à un déjeuner spectacle.
C’est le très sélect restaurant gastronomique du complexe hôtelier Terrou-Bi en bordure de mer qui a servi de cadre à ces retrouvailles entre premières dames. Entre autres épouses de chefs d’Etat présentes : Hinda Deby du Tchad, Antoinette Sassou Nguesso du Congo Brazzaville, Olive Lembe Kabila de RDC… Mais aussi Elisabeth Diouf, ancienne première dame du Sénégal, et Cécilia Attias, ex-première dame de France, dont l’entreprise était chargée de l’organisation de l’événement. Installée auprès d’Elisabeth Diouf, l’on imagine bien Mme Chantal Biya s’abreuvant à la source de cette femme âgée, pétrie d’expérience et partageant avec elle nombre de ses projets. On l’imagine tout aussi bien, profitant de ce rassemblement pour nouer des contacts, informels pour le moment, relativement à différents sujets qui lui tiennent à cœur. Au rang de ceux-ci, l’éducation, la santé des plus démunis. Surtout par ces temps où le virus de l’Ebola fait des ravages dans certains pays d’Afrique de l’Ouest.
Enfin, ce déjeuner a été l’occasion pour la première dame camerounaise d’avoir un aperçu de la culture sénégalaise. Tant dans le domaine des arts musicaux que vestimentaires. Les prestations de l’immense Youssou Ndour, de Baaba Maal que l’on ne présente plus ont entraîné les convives dans les méandres du « mbalax », danse sénégalaise. Les griottes et leurs grands boubous de bazin riche balayant le sol ont également retenu l’attention. C’est très détendue et dévissant tranquillement avec des voisines que Mme Chantal Biya a quitté les lieux aux alentours de 17 heures, en compagnie de ses homologues.
