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Dossier de la Rédaction

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Garde présidentielle: 700 nouvelles recrues en formation

recrutement-formation-armeeLa rentrée officielle du  contingent commando 2014 de la GP a eu lieu lundi à Minkama par Obala.

Sélectionnés rigoureusement dans les dix régions du Cameroun, les jeunes gens faisant partie du contingent commando 2014  de la Garde présidentielle (GP) sont officiellement entrés lundi au Centre d’instruction de la GP à Minkama par Obala. Leur formation commando à dominante infanterie va durer cinq mois, d’après le chef de bataillon Yves Christian Mpouamze, commandant du Centre d’instruction. Il ajoute que ces jeunes seront moulés pour la transmission des savoirs : savoir-faire (manipulation des armes et des explosifs) ; savoir-vivre (l’esprit militaire et d’endurance ainsi que l’aguerrissement leur seront inculqués). L’objectif étant de leur apprendre les fondamentaux du métier pour qu’ils deviennent au bout du parcours des commandos d’élite.

Hier matin, les recrues sont arrivées tôt à l’entrée du Centre,  le crâne nu, avec quelques effets personnels. Certains étaient seuls alors que d’autres étaient accompagnés par un parent.

Dès l’entrée du site, elles devaient passer par  un circuit comprenant cinq  étapes majeures. Il y a d’abord l’accueil et l’orientation. Ici, on vérifie que le nom est affiché et qu’il figure bien dans les registres. Puis, le candidat laisse à la consigne argent, téléphone portable... Puis, il passe à la deuxième étape où il a tronqué ses vêtements contre une dotation spéciale.  Ces tenues sont de trois couleurs correspondant aux trois compagnies dans lesquelles les recrues seront réparties. Après la désinfection et l’habillage, les jeunes gens arrivent au niveau de la zone d’attente, par région d’origine du recrutement. C’est en fait l’antichambre de la troisième étape, celle  de l’identification. Les préposés au poste s’assurent que le signalement correspond aux données initiales, avec le numéro d’ordre d’arrivée le jour de la course sélective. D’après le commandant Boniface Romuald Alain Zanga Zambo, chef du premier bureau en charge des ressources humaines à la GP, c’est la phase la plus critique du recrutement. Il affirme qu’en cas de doute sur l’identité, le postulant est mis à la disposition des services de renseignement pour vérification des données.  L’identification s’achève par la « photo  militaire »  avant que la recrue ne regagne l’atelier santé.  A cette quatrième étape, il y a les contre-visites médicales : prélèvements d’urine et de sang qui sont acheminés au laboratoire pour divers examens, car « on doit recruter sur des bases saines ». Une fois les prélèvements achevés, un bracelet est remis au candidat qui peut alors recevoir sa première ration constituée de pain, de boites de sardines et d’eau de source minéralisée. La suite  relève du « secret défense »…recrutement-formation-armee

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