Le système LMD, la formation doctorale et l’internet dans les universités d’Etat ont constitué le principal menu des chefs des institutions universitaires.

Le cercle municipal de Maroua s’est mué en un campus universitaire vendredi dernier. Les recteurs et vice-recteurs ainsi que les secrétaires généraux des universités d’Etat du Cameroun se sont donné rendez-vous à ce cadre à l’occasion des travaux de la session ordinaire de la conférence des chefs des institutions universitaires. Ces patrons de la pensée scientifique du Cameroun se sont penchés sur les grandes thématiques qui constituent l’actualité au sein des universités d’Etat. Retranchés à Maroua, les chefs des institutions universitaires ont passé en revue le bilan de la rentrée académique 2014/2015. En dehors des remous charriés par le paiement de la prime de recherche, les recteurs ont fait le constat que la reprise des activités pédagogiques s’est déroulé sans heurt particulier. Pour le Pr Paul Henri Amvam Zollo, recteur de l’Université de Maroua et président en exercice de la conférence des chefs des institutions universitaires, ce conclave constitue une plateforme idéale de réflexion et de concertation, afin de mettre en commun les solutions, individuelles ou collectives ».

Les débats ont achoppé sur l’évaluation du système LMD, l’organisation de la formation doctorale et les besoins des universités en matière d’internet. Les recteurs se sont également préoccupés de la qualité de la recherche menée dans les universités mais aussi de la rémunération des enseignants de rang magistral retraités soumis à des activités contractuelles. Le problème de l’assurance-qualité et de la labellisation dans les universités a également été abordé. Et sur ce point,  les vice-recteurs en charge de la recherche et de la coopération et d’intégration dans le monde des entreprises ont produit un rapport qui leur avait été demandé par la conférence des recteurs et ce rapport a été validé par la conférence des recteurs.

Les prochains jeux universitaires prévus à l’Université de Yaoundé I, la tutelle sur les institutions privées d’enseignement supérieur (IPES), le débat sur la prise en charge des personnels d’appui dans les universités à la chaîne-solde des Finances n’étaient pas en reste. La prochaine conférence des recteurs se tiendra en 2015 à l’Université de Yaoundé II/Soa.