« The Last Ghost/Son of Struggle », un roman de Ray Ndebi dédicacé vendredi dernier à Yaoundé.

S’il est un exploit qu’a réussi René Théodore Ndebi de son vrai nom, alias Ray Ndebi, l’auteur de « The Last Ghost /Son Of Struggle » (Le dernier fantôme/Fils de la bataille), c’est celui de faire l’unanimité de la vie dans les quartiers populeux de l’Afrique noire. Au cours de la cérémonie de dédicace vendredi dernier, le Dr Raul Kasséa, le présentateur du roman a souligné la capacité de l’auteur à ressortir cette unanimité dans les quartiers populeux des pays africains. Qu’on soit à Johannesburg en Afrique du Sud ou à Yaoundé au Cameroun, la vie du « ghetto » est la même partout. L’histoire est celle de Sam, âgé de six ans qui vit dans une vieille maison qui ne tient debout que par la grâce des dieux dans le quartier le plus pauvre de la ville. Mais la misère matérielle en elle-même est la moindre malédiction dans cette famille, parce qu’il existe des secrets encore plus lourds et bien plus terrifiants. Des secrets qui plongent sa vie dans un cauchemar bien trop lourd pour un enfant.

C’est ainsi que les catastrophes se succèdent et Sam voit sa famille disparaître, se retrouvant seul entre les mains d’une vieille dame, Mama Sweet, habitant le même quartier. Avec le secours de cette dernière, le bonheur arrive graduellement avec une ascension qui mènera Sam vers un monde dont il n’avait jamais osé rêver. Et c’est alors que commence pour le jeune homme un parcours mêlé de doutes, de rires, de découvertes, d’espoir, de peur ; mais surtout de quête d’amour et de liberté. Les catastrophes qui surviennent dans la vie de Sam, représentent les difficultés et autres obstacles qui se dressent entres les hommes et leurs objectifs sur tous les plans. Ce roman de 120 pages explore tous les aspects profonds de la société, les dépeints en les faisant dans leur plus simple expression. Le roman présente l’éducation comme moteur de réussite et de paix. Dans ce roman, Sam, le personnage principal, enfant mal famé, à l’image d’un caméléon, prend les couleurs des personnages de n’importe quelle nationalité. C’est un roman qui touche tous les adolescents comme les adultes ayant connu les railleries, la faim, le mépris… dans les quartiers populeux et pauvres. Ecrit en Anglais, le livre a été exposé en avril 2014 au Festival du Livre de Los Angeles. Il  est disponible au prix de 15 000 F.