Le sujet était au centre de la 3e session ordinaire d’un projet y relatif tenue mercredi dernier à Yaoundé.
De part ses multiples dérivés, le manioc constitue une véritable mine d’or. Les financements pour la promotion de la production constituent cependant un frein à l’essor de cette filière en Afrique centrale. En outre, la quantité produite au Cameroun ne permet de satisfaire à la forte demande des pays voisins. C’est dans l’optique de trouver des stratégies pour booster la production du manioc que le comité de pilotage du projet Production durable du manioc en Afrique centrale et intégration aux marchés (Pdmacim) a tenu sa troisième session ordinaire mercredi dernier. L’évènement qui s’est déroulé au Campus de l’Institut de recherche agricole pour le développement (Irad) était placé sous la présidence de son directeur général, Dr Woin Noé. Au rang des participants, les membres du projet issus des pays de la Sous-région Afrique centrale, ainsi que les représentants de l’Union Européenne.
Au menu des assises, l’examen et la validation du rapport d’activité 2013-2014. « Beaucoup d’activités ont été menées par les chercheurs en collaboration avec les producteurs. Nous avons identifiés les types de variétés de manioc et les difficultés rencontrées par les producteurs. Des champs écoles ont été réalisés et des comités de recherche de développement », a déclaré Marie Joseph Engama, membre du Pdmacim. Mais seulement, la production de manioc tarde à prendre réellement son envol. « Il faut encore plus de financement pour aider à la mécanisation de la culture et partant permettre au petit producteur de renforcer leur production », a-t-elle ajouté. Le programme d’actions et le budget de l’exercice 2014-2015 ont été examinés et validés.
Le Pdmacim est un projet commun aux six pays de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac), piloté par le Pôle régional de recherche appliquée au développement des systèmes agricoles d’Afrique centrale (Prasac).Entre autres activités, le Prasac adopte une stratégie de diversification des financements en encourageant les chercheurs à répondre aux appels d’offre. Le projet manioc qui a démarré en 2010 s’achève en 2015.
