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Dossier de la Rédaction

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Images musicales de Samuel Nja Kwa

Le photographe embarque ses compatriotes camerounais sur la « Route du jazz ».

« Route du jazz », le beau-livre du photographe-journaliste Samuel Nja Kwa, installé en France, est sorti aux éditions Duta (maison qu’il a créée) cette année 2014. En lumière, 75 artistes d’Afrique, d’Amérique et des Caraïbes à travers des photographies et des textes, découverts par le public de Douala lors de la dédicace du 28 novembre dernier. Le 11 décembre prochain, ce sera au tour de Yaoundé, à travers notamment une conférence de presse.

L’ouvrage parle de lui-même. Par exemple ces tout-derniers mots du livre, marqués au bas de la dernière page numérotée, 169 : « Merci à tous les amoureux du jazz ». Ou par la conclusion d’une préface signée Manu Dibango : « C’est intéressant qu’un Camerounais ait fait ce livre. Il y en a un qui a amené le saxophone camerounais devant la scène internationale, je veux parler modestement de ma personne, aujourd’hui, il y a des enfants qui continuent cette histoire. Je suis fier de présenter la "Route du jazz" de Samuel Nja Kwa ».

« Route du jazz », ce n’est pas un atlas. C’est plutôt, comme son nom l’indique, un parcours riche de rencontres. Une histoire de retour là où tout a commencé, en Afrique. Afrique, terre des origines, terre du jazz. Ce lointain homeland que les ancêtres ont laissé à leur corps défendant derrière eux à cause de l’esclavage. Parler de l’héritage transmis. Pour ceux qui sont partis, Américains, Caribéens, retrouver un lien avec ceux qui sont restés, Africains.

Et parmi ces musiciens tous tournés vers l’objectif Afrique, quelques Camerounais : Francis Bebey, Manu Dibango, Richard Bona, Etienne Mbappe, Sandra Nkaké, Jean-Jacques Elangue, qui côtoient les Ray Charles, Herbie Hancock, Liz Mc Comb (en photo de couverture)… A l’origine de cette production, Samuel Nja Kwa. Il a passé 16 ans à accumuler photos et interviews, composant avec les humeurs et les horaires des musiciens.

Et ensuite, pour donner vie à l’ouvrage, le photographe a dû faire face à ses difficultés surtout financières qui l’ont obligé à faire presque tout, tout seul. Lui en France, son maquettiste au Maroc, l’impression en Italie… Niveau distribution tout de même, petite aide d’une jeune maison, Dagan. Ce qui permet à l’auteur d’être référencé et présent sur Internet. Coût de l’ouvrage, 35 mille F.

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