4 milliards de F sollicités pour que les arts et cultures contribuent plus au PIB.

Les trois programmes que le ministère des Arts et de la Culture (Minac) va mettre en œuvre durant la prochaine année budgétaire sont organisés autour des préoccupations de terrain pour deux d’entre elles, et de besoins institutionnels pour le troisième. L’enveloppe globale sollicitée est de 4 milliards de F, dont 800 millions de F en investissements. Le premier programme, dans l’ordre de la présentation effectuée par le ministre Ama Tutu Muna ce mercredi 3 décembre devant la commission des Finances de l’Assemblée nationale, est dédié à la conservation de l’art et de la culture camerounais. Il vise à établir un inventaire des biens culturels matériels et immatériels nationaux ; afin d’en assurer la sauvegarde, la protection et la restauration. De telle manière que les entreprises de tourisme, de commerce et d’artisanat en tirent profit.

Le deuxième programme du Minac s’intéresse au renforcement de l’appareil de production des biens et services culturels. En mettant l’accent sur les infrastructures et la promotion interne et internationale de l’art et la culture originaires du Cameroun, il complètera le précédent programme qui lui offre une base d’action. L’indicateur de performance sera la contribution de 35 milliards de F du sous-secteur  art et culture au produit intérieur brut, indique-t-on au Minac.

L’appui institutionnel, objet du dernier programme 2015  de ce ministère permettra de « consolider les acquis » de ce département. De fait, les actions envisagées dans ce domaine se résument  dans la coordination et le suivi des activités ; l’amélioration du cadre et des conditions de travail ; le développement des ressources humaines ; la communication ou encore le contrôle et l’audit…