Tel est l’essentiel du message de l’ouvrage dédicacé mercredi dernier à Yaoundé.
Le regard posé sur la première des couvertures de l’ouvrage intitulé « Dieu et la libération de l’Afrique », du pasteur Emmanuel Moundindo Dissongo, donne d’imaginer le contenu. Une lumière blanche, éblouissante, émettant des rayons qui se fraient un chemin sur un épais amas de nuages presque sombre. Signe des temps nouveaux pour l’Afrique. Dans cet ouvrage de 203 pages, l’auteur égraine le chapelet des causes profondes de la domination du berceau de l’humanité, et ce, depuis le XVe siècle. Il analyse les instruments utilisés par l’occident pour avilir l’Africain, pour le rendre malléable et corvéable à souhait. La Traite négrière, l’esclavage, la colonisation et le néocolonialisme sont cités en exemple. Pour convaincre, Emmanuel Moundindo Dissongo convoque l’histoire, interroge la science, en s’appuyant entre autres sur le message prophétique d’Esaïs 19, manifesté miraculeusement sur les eaux du Nil au Caire en Egypte en 1976.
De l’avis de l’auteur, pour mettre un terme aux souffrances de l’Afrique et redonner espoir et vie aux peuples qui y vivent, il y a qu’une seule chose à faire, l’Afrique et les Africains doivent chercher à connaître Jésus-Christ qui est la parole incarnée. Les peuples d’Afrique doivent s’approprier l’évangile et se convertir. Une kyrielle de révélations vient donner des raisons de s’y mettre dès à présent. A l’instar de : l’Afrique est un tout, Terre de la vie, l’élue de Dieu, amour de l’alliance, terre du Christ, de la résurrection et de l’espoir. L’Afrique est le continent qui a reçu le mandat de conduire le monde vers la terre promise. Elle est le berceau de la foi, berceau de la vie promis par Dieu. Et le Cameroun et Yaoundé en particulier, à l’image des villes cœur du christianisme, parce qu’entourée de sept collines, à l’image de Rome, est comme le souligne Emmanuel Moundindo Dissongo, le lieu à partir duquel partira le déclic, mieux, la flamme qui embrasera le reste du monde.
