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Dossier de la Rédaction

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L’avis de Pape Diouf sur les Préparatifs des CAN

Aux universités du marketing lundi, l’ex-patron de l’Olympique de Marseille a partagé quelques idées.

Lundi soir dans un salon de débat huppé de Yaoundé, l’organisation a dû interrompre la discussion qui avait commencé entre deux verres quatre heures plus tôt. Dans le public, on en demandait encore à ce cher M. Diouf, Pape de son prénom, ancien journaliste et agent de joueurs, puis président de l’Olympique de Marseille revenu au devant de la scène élitiste du football français. Lui revenait sans cesse sur la triple alliance qui doit exister en ce moment au Cameroun en vue des coupes d’Afrique des Nations de football en 2016 et 2019 : une action éclairée du gouvernement ; une présence de la société civile footballistique et des milieux d’affaires ; et sur un côté du stade, des médias honnêtes, vigilants, conscients de l’enjeu.

L’invité d’honneur des universités du marketing, de la communication et des médias ouvertes à Yaoundé a parlé de tout ce qui entoure le sport moderne qui, pour l’écrasante majorité se résumait d’ailleurs au foot et précisément la meilleure manière de mettre le onze national en orbite et réussir les coupes d’Afrique des Nations de 2016 et 2019. L’on avait pourtant officiellement prévu de l’entendre discourir sur la question : peut-on gagner sans jouer collectif dans un univers où se croisent les médias, le sport et l’argent ? L’un s’est finalement dilué dans l’autre…

Sur un ton amical, mesuré, même quand il a été provoqué sur les dessous présumés sulfureux de telle ou telle autre affaire, Pape Diouf a d’abord félicité le Cameroun d’accueillir les CAN. Pour lui, c’est une manière de reprendre un leadership déjà affirmé dans la formation des footballeurs. « Je trouvais anormal qu’un pays qui nous a donné  Théophile Abega, Joseph-Antoine Bell, Samuel Eto’o Fils n’accueille pas [à nouveau] la CAN », a confié M. Diouf.

D’après lui, en matière d’organisation du sport en général, le rôle fondamental de l’Etat n’est pas discutable. Les équipements de sport de masse ou de haut niveau dépendent de cette institution. Dès lors que leur contribution à la santé des populations et donc à l’essor économique est indiscutable. Reste, comme l’auront relevé à sa suite d’autres orateurs, que l’Etat se trouve harcelé de demandes de toutes parts sur divers fronts. Le sponsoring peut-il alors être la solution ? Oui, dira Richard Howe, ex-patron d’une filiale locale de multinationale, à condition que le sport montre à l’annonceur où est son intérêt. Soit ! appuiera M. Diouf, mais en ce moment, c’est le mécénat, comme dans l’expérience du Tout Puissant Mazembe, qui peut revivifier le football africain là où les stades se sont vidés, en raison de l’exil précoce des bons joueurs. Un défi crucial qui préoccupe le mouvement olympique, à en croire son patron au Cameroun, Hamad Kalkaba Malboum

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