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Dossier de la Rédaction

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L’ANAFOR dans les plantations forestières

Cette descente sur le terrain a pour objectif d’apprécier les efforts déployés par les sylviculteurs.

L’Agence nationale d’appui au développement forestier (ANAFOR) est à l’heure du bilan de 2014. Théophile Bekolo Bekolo, le Dg de cet outil du développement des forêts est sur le terrain depuis le 29 novembre dernier. Question de toucher du doigt les réalisations des promoteurs des plantations forestières qui ont déjà bénéficié de l’appui matériel et technique de la structure dont il a la charge.  Après Maroua et Garoua, l’équipe est descendue sur Ngaoundéré. 

Pour tout dire, cette année, 261 741 plants ont été mis en terre dans l’antenne de la savane sèche, soit 205 450 dans l’Extrême-Nord, et 18 400 dans le Nord. Une avancée significative quand on sait que l’année dernière, 156 901 arbustes avaient été plantés  sur une aire de 379 hectares. Dans l’antenne de la savane humide, le reboisement suit aussi son bonhomme de chemin. A Ngaoundéré, l’équipe de Théophile Bekolo Bekolo a particulièrement ciblé une coopérative qu’elle accompagne depuis 2012, à savoir, le Groupe d’initiative commune ‘’Aboubakar Alifa’’ qui a reboisé sur une superficie de près de 15 hectares. Au bout du compte, un succès retentissant des eucalyptus  au champ forestier du quartier Mabanga qui s’étend sur 10 hectares ; par contre, les 5 hectares que la même équipe cherche à mettre en valeur dans le site de Maoui tardent à donner satisfaction.

Cette descente sur le terrain a permis de relever les difficultés multiformes auxquelles font face les sylviculteurs du septentrion. Elles sont relatives aux contraintes financières. Ces promoteurs reçoivent, pour leurs activités, des appuis financiers des pouvoirs publics. Il s’agit là des fonds remboursables qui, malheureusement ne sont pas toujours mobilisés à temps. Le transport des plants, l’entretien, l’extension des plantations et l’acquisition des produits phytosanitaires et autres intrants commandent la mise à disposition de ces ressources financières. Malgré tout, les sylviculteurs gardent la tête froide. « Je sais que d’ici peu, ma vie va changer car, les gens viendront de partout au Cameroun et même en hors du pays pour acheter nos eucalyptus et en faire des poteaux, ce qui va nous rapporter des revenus », nous a confié Aboubakar Alifa, sylviculteur basé à Ngaoundéré.

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