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Congo: un référendum constitutionnel annoncé

Le président Denis Sassou Nguesso entend consulter le peuple pour briguer un nouveau mandat en 2016 à la tête du pays.

Le sujet ne relève plus de la rumeur, encore moins de la spéculation au sein de l’opinion publique congolaise. Le peuple congolais sera bientôt appelé à se prononcer sur la possibilité ou non d’une candidature de Denis Sassou Nguesso à l’élection présidentielle en 2016. De retour d’un voyage en fin de semaine dernière à La Havane à Cuba, le président congolais a annoncé l’organisation prochaine d’un référendum constitutionnel. «Constitution comme on le dit à souhait, sur cette question, vous connaissez le point de vue du président qui estime que s’agissant des institutions du Congo, surtout la constitution, la loi fondamentale, ce sera toujours le peuple congolais qui décidera. Ce sera toujours cela, le peuple congolais qui décidera en toute souveraineté», a-t-il indiqué.

Pour Denis Sassou Nguesso, il est hors de question de se soumettre à un diktat venu d’ailleurs. «Je crois que c’est une règle qui ne pourra être remise en cause. Dans tous les cas, il y a quand même de longues années que notre peuple a lutté ici et au prix de beaucoup de sacrifices pour ne plus accepter qu’il soit régi par des règles qui viendraient d’ailleurs», a-t-il précisé. Après cette annonce, l’opposition et certaines organisations de la société civile congolaise entendent organiser dans les jours à venir des manifestations à travers le pays, pour faire échec à ce projet.  

Pour beaucoup, la sortie de Denis Sassou Nguesso sonne comme un contre-pied à l’ultimatum lancé par le président français lors du dernier sommet de l’Organisation internationale de Francophonie à Dakar au Sénégal. François Hollande mettait alors en garde tout dirigeant animé par la volonté de modifier la constitution de son pays pour s’éterniser au pouvoir. «Quand on fait voter des peuples pour des Constitutions à travers des référendums, on ne peut pas les modifier impunément. Quand un chef d'Etat reste plusieurs mandats de suite, et qu'à un moment il est fixé une limite d'âge ou il est fixé un nombre de mandats qui ne peut pas être dépassé, il ne peut pas en être décidé autrement. C'est ce qui s'est passé au Burkina», avait-il prévenu.

En effet, Denis Sassou Nguesso a fait adopter en 2002 par référendum une Constitution qui fixe la limite d’âge à 70 ans et le nombre de mandats présidentiels à deux. Or, en 2016, année électorale, le président congolais aura 73 ans. A travers le référendum annoncé, il entend lever ces deux verrous, afin de se représenter à ladite élection pour un énième mandat à la tête du Congo.

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