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Dossier de la Rédaction

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Marchés financiers: la dématérialisation des titres en chantier

Pour réorganiser l’activité, un séminaire communautaire se tient à Yaoundé depuis mercredi.

Une évaluation chiffrée des bénéfices que les pays de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac) tireraient de la dématérialisation des titres (actions, obligations, bons du trésor…) sur les marchés financiers n’a pas encore été faite. Pourtant, tous les officiels qui ont expliqué l’intérêt du séminaire communautaire (Cemac) qui s’est ouvert hier à Yaoundé, en ont parlé comme d’une certitude dans un futur proche. Urbain Noël Ebang Mve, secrétaire général du ministère des Finances, a fait observer que même si le train du commerce des titres est bien lancé (1000 milliards de F de titres émis au cours des dernières années), il est encore temps d’harmoniser les procédures, de bien faire connaître les règles aux acteurs réunis (banquiers, financiers, juristes, assureurs, patronat, entrepreneurs), pour que l’activité offre le mieux que les économies dans la sous-région puissent en tirer.

Sur le papier néanmoins, les bons points sont nombreux. En dehors de la récente (avril 2014) adoption du règlement communautaire instituant un régime d’inscription en compte des valeurs mobilières et d’autres instruments financiers émis dans la zone Cemac, des recommandations internationales qui appellent à la modernisation de ces activités, l’Afrique centrale gagnerait à dématérialiser les échanges de titres. Rafael Tung Nsue, président de la Commission de surveillance du marché financier de l’Afrique centrale (Cosumaf), a singulièrement souligné à cet égard la simplification et la sécurisation de l’épargne que les acquéreurs y affectent. Sans oublier la nécessité d’unifier la gestion et la circulation de ces titres en conformité avec les standards internationaux. De sorte que, ajoutera M. Ebang Mve, les ressources financières qui peuvent être sollicitées par ce canal, connaîtront une mobilisation optimale.

Pour l’instant, en effet, malgré la croissance et la stabilité de l’économie globale de l’Afrique centrale, les titres demeurent insuffisamment impliqués dans le financement de l’activité économique. Les banques étant frileuses face à leur volatilité. Les procédures actuelles, lourdes pour dire le moins, n’aident pas plus. Le séminaire de Yaoundé ne sera donc, à la fin, qu’un des premiers jalons vers l’éclosion que les autorités financières souhaitent pour les titres. La Cosumaf qui va poursuivre son action de sensibilisation sur le sujet compte bien partir de la capitale camerounaise au moment où le séminaire va se refermer aujourd’hui, avec des modalités de suivi du dépôt des titres existants déjà sur le marché. En même temps qu’une liste des interlocuteurs chargés de l’informer, tout comme le dépositaire central des titres de la Cemac, de l’application du règlement communautaire qui entre en scène.

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