Le procédé de fabrication du savon est l’un des centres d’intérêt pour les visiteurs de Promote.
Petit cours de sciences naturelles. De quoi permettre aux visiteurs de devenir de jeunes experts en saponification. La leçon du jour à Promote s’intitule « Comment fabriquer un savon ou de l’huile végétale ». Les maîtresses ne sont autres que de hôtesses dont le but est d’édifier les visiteurs sur le procédé de fabrication. En effet, pour mieux promouvoir ses produits, l’entreprise Azur, du pôle industriel Nana Bouba Group, et spécialisée dans les métiers de savonnerie, détergenterie, margarinerie et huilerie, a décidé de détailler le processus de fabrication à ses potentiels clients. On aperçoit ainsi à longueur de journée des hôtesses se lancer dans des séances d’explications. Le public y apprend que la réalisation du savon se déroule en huit étapes. Deux ingrédients sont nécessaires : de l’huile de palmiste raffinée et de l’huile de palme. Première étape : le blanchiment. Les huiles sont chauffées à 360°. On y ajoute ensuite de la soude et du sel. La réaction qui se produit est la saponification. Ainsi, le mélange de gras se change en savon. On laisse refroidir le mélange avant de passer à la quatrième étape qui est celle de la séparation du savon de l’huile glycéreuse. Intervient ensuite le lavage qui consiste à ajouter du sel et de la soude.
La centrifugation elle, permet de séparer l’eau du savon tandis que l’atomisation sèche l’eau du savon. Enfin, vient le boudinage pour homogénéiser la pâte et éviter qu’on y retrouve des particules blanches. Ne reste plus qu’à mouler, découper et estampiller le savon obtenu.
L’huile végétale, quant à elle, s’obtient à partir d’huile de palme brute à laquelle l’on ajoute de l’acide phosphorique pour retirer les impuretés et de la terre décolorante pour les capturer. On obtient une huile de palme blanche plus légère qu’on désodorise. De l’acide gras libre s’échappe et il en résulte une l’huile de palme blanchie et désodorisée. On la laisse refroidir avant de procéder à la cristallisation. Celle-ci provoque la formation d’un dépôt et de l’oléine qui est la « bonne huile ». On filtre le tout pour conserver l’huile de bonne qualité.
