C’est ce qui ressort de la cérémonie de clôture de la 8e édition de la campagne mondiale y relative mercredi dernier à Yaoundé.
Plus de 18 000 jeunes et enseignants sensibilisés sur les violences faites aux femmes pendant deux semaines qu’aura duré la huitième édition de la campagne mondiale de 16 jours d’activisme contre les violences faites aux femmes au Cameroun. C’est ce qui ressort de la clôture de cette huitième édition présidée par le ministre de la promotion de la Femme et de la Famille (Minproff), Marie Thérèse Abena Ondoa Obama. C’était mercredi dernier au Centre d’accueil pour femme en détresse de l’arrondissement de 5e. Cette édition sans doute intense et riche en activités, avait débuté le 25 novembre dernier. « Pendant ces deux semaines, nous avons intensifié la sensibilisation et le plaidoyer à l’effet de susciter l’appropriation sociale de lutte contre les violences faites aux femmes et aux filles d’une part et développer une nouvelle culture sociale axée sur le respect des droits humains de ces catégories sociales d’autre part », a confié le Minproff.
C’est donc dans ce contexte qu’une série de causeries éducatives et des sessions de sensibilisation ont été organisées dans les établissements scolaires et universitaires. « Ceci afin que les adolescents qui sont les parents de demain s’approprient le respect des droits des femmes, l’intègrent comme un des principes directeurs de leur vie et deviennent plus tard des promoteurs convaincus et convaincants de légalité des êtres humains », explique Marie Thérèse Abena Ondoa Obama. Il ressort également que le ministère des Enseignements secondaires a organisé le 04 décembre dernier une table ronde sur les violences faites aux femmes en milieu scolaire. Dans le même contexte, le Centre d’accueil des femmes en détresse de Douala 1er mis en place avec l’appui de l’ONU-femme a été inauguré. Le Minproff a conclu ses propos en demandant à tout un chacun d’œuvrer pour l’avènement d’une société dans laquelle les femmes ne subissent plus de violences mais s’affirment comme des êtres humains et des citoyens à part entière, gage du développement durable.
