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Le processus de paix en panne au Mali

Les négociations de paix de paix d’Alger entamées en juillet dernier à Alger avaient suscité de grands espoirs d’une normalisation de la situation au nord Mali où persistent des poches de violences. Ces négociations faisaient suite à l’échec consommé et constaté par tous de la médiation du Burkina Faso. A Alger, pour la première fois, les différents groupes qui essaiment dans le Nord du Mali avaient décidé de parler d’une seule voix face au pouvoir de Bamako. Mais en Algérie, ce qui devait être une étape décisive des négociations n’a pas permis aux mouvements du nord du Mali et aux autorités de Bamako de trouver un accord. Les derniers jours de ces pourparlers ont même été tendus. En fin de compte une nouvelle session doit s’ouvrir début 2015.

Du reste, les négociations d'Alger entre les mouvements du Nord du Mali et les autorités de Bamako devaient se faire sur la base du projet d’accord écrit par la médiation de la communauté internationale. Mais des mouvements du Nord ont modifié l’agenda avec leur propre projet d’organisation fédérale. Et ils s’y sont accrochés avec une verve qui a suscité le malaise tout au long des concertations. Plusieurs réunions ont notamment été annulées. Et les représentants du gouvernement et les mouvements du Nord sont repartis d’Alger sans se retrouver autour de la même table. Rendez-vous a été pris pour début janvier 2015. En attendant cette échéance, la médiation va s’activer pour tenter de convaincre les deux parties d’être moins rigides sur leurs positions.

Dans ce sens, au cours des dernières semaines, les Etats Unis qui ne font pas officiellement partie de la médiation s’y sont invités. Leur sous-secrétaire d’Etat adjointe aux Affaires africaines, Bisa Williams a rencontré tous les acteurs des négociations. Washington a ainsi pu se faire une idée précise des positions des différentes parties. Pour les Américains, c’est l’insécurité des régions nord du Mali qui est la source de toutes les inquiétudes. Toujours est-il que les points de divergences sont nombreux entre les différentes parties. Les  mouvements du Nord souhaitent  notamment que le nom « Azawad » soit reconnu et utilisé dans les accords. Pour Bamako, il n’en est pas question.  Par ailleurs, l’idée d’une organisation fédérale  n’enchante pas le gouvernement malien.  

En tout état de cause, plus que jamais, l’issue des négociations de paix est incertaine. A Alger, le gouvernement n’a fait aucune nouvelle offre, les groupes armés ont campé sur leurs positions de départ et la médiation a peiné à faire évoluer la réflexion. Dans un tel contexte, les bons mots et les déclarations de bonnes intentions qui ont précédé les négociations de paix  font face au manque de perspectives nouvelles. Qui va insuffler une nouvelle dynamique dans le processus ? Bien malin qui pourrait le dire. Quoi qu’il en soit, malgré les divergences de vues, les différentes parties clament leur espérance en la paix. Le rendez-vous du début de l’année prochaine pourrait consacrer le début d’une ère nouvelle au Mali. D’une ère de paix ! C’est le vœu de tous les Maliens.

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