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RDC : en finir avec les massacres

C’est tout simplement terrible. L’Est de la République démocratique du Congo (RDC) est le foyer d’un harcèlement sanglant et récurrent contre les populations locales. Celles-ci vivent sous la menace permanente d’être massacrées par des bandes armées sans visage. C’est ainsi qu’à Béni, chef-lieu du Nord Kivu, très convoité par des bandits sans foi ni loi la mort est facile. Depuis la débâcle, il y a un an, de la rébellion du M23 défaite par les Forces armées congolaises, on s’est sans doute réjoui trop tôt croyant  cette région de l’Est de la RDC  pacifiée durablement. Non seulement les tueries aveugles y ont repris de plus belle (en trois semaines au mois d’octobre, la zone de Beni  a été le théâtre des massacres ayant fait une centaine de morts), les assaillants semblent narguer les autorités centrales de Kinshasa. C’est ainsi qu’une nouvelle tuerie a eu lieu récemment quelques heures seulement après le départ du président Joseph Kabila venu trois jours plus tôt à Beni apporter son réconfort aux familles des victimes de ces massacres mais surtout rassurer les populations en leur promettant « une réaction ferme » des autorités du pays face à ces assaillants dont les crimes à répétition compromettent leur vécu quotidien. Et la violente réponse des assaillants constitue un véritable pied-de-nez pour le pouvoir central. Après ces récentes tueries, on a beau clamer aujourd’hui que la situation sécuritaire au Nord-Kivu est maîtrisée par les Forces onusiennes et congolaises, on ne convainc   vraiment plus personne. Le calme, dont on ne peut que se réjouir, est hélas de façade car la situation réelle demeure tendue et imprévisible tant que le mal n’aura pas véritablement été éradiqué.

Car sur le terrain, une fois le M23 éliminé, l’instabilité au Nord-Kivu, est désormais et surtout le fait de l’ADF-NALU (Allied  Democratic Force /National Army of Liberation of Uganda) dirigée depuis 2007 par Jamil Kumulu, chrétien converti à l’islam. Ce qui pourrait même faire craindre la présence d’islamistes radicaux dans les rangs des combattants. Les victimes de ces dernières semaines à Beni, pour la plupart, ont été tuées par balles, à coups de machettes et pour certaines égorgées… Pour autant, ces massacres peuvent être arrêtés si l’armée et la Monusco, pressées par le président Kabila à renforcer leurs effectifs sur le terrain, coordonnent efficacement leurs efforts. Sinon l’interminable calvaire des civils va se poursuivre. 

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