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Dossier de la Rédaction

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Faire œuvre utile

Planification – mise en œuvre – évaluation. C’est la triade de la gestion axée sur les résultats. On se fixe des objectifs au départ, on définit les résultats qu’on en attend, dans une période déterminée. Au bout de la chaine, on vient s’assurer que les résultats sont atteints. Pas de littérature au moment de dresser les rapports. Ceux-ci établissent sans fioritures ce qui été réalisé. En cas d’échec, il faut trouver les causes, établir les responsabilités, et en tirer les conséquences.

C’est à cet exercice qu’est soumis le gouvernement, à travers le plan d’urgence. Un test grandeur nature déterminant pour notre pays et l’amélioration du bien-être des populations. Le président Biya, au cours du conseil des ministres de mardi dernier consacré à cette question, a été clair sur son caractère spécial de ce programme et sur les urgences qui ont dicté son élaboration, en ce qu’il cible « les besoins immédiats des populations ». L’envergure du plan couvre l’ensemble du territoire national. Les réalisations programmées couvrent sept secteurs vitaux : urbanisme, santé, agriculture, routes, énergie, eau et sécurité. Les réalisations qu’on en attend forment un tout et s’imbriquent, se croisent comme les fibres d’une vannerie, les parpaings d’un mur ou les maillons d’une chaîne. Pour que cette chaîne soit, telle que le chef de l’Etat la conçoit, il faudra que chaque maillon y soit. Et qu’il n’y ait pas de maillon faible. Sinon, à quoi aboutirait-on par exemple si on créait de nouveaux bassins de production agricole si la route prévue pour évacuer la production n’est pas construite ? Que ferait-on si à la fin de la construction d’un barrage, le nouvel apport en énergie doit être acheminé par un réseau de transport peu fiable, parce que vétuste ?

C’est dire à quel point les différents ministres en charge de ces secteurs sont personnellement interpellés dans un travail d’équipe. Dans cette équipe, tout le monde devra travailler étroitement avec les autres, mais d’abord avec le ministre en charge des Marchés publics, pour une sélection diligente et efficace des entreprises chargées de la mise en place des infrastructures. Un point sur lequel le président Paul Biya insiste naturellement : « Il faudra s’assurer que celles [les entreprises : Ndlr] aient les capacités techniques et financières de tenir leurs engagements »

Souvent on se plaint du manque de financements pour justifier l’absence de résultats. Cette fois-ci, l’argent est disponible : 925 milliards. Une enveloppe qui ne devrait nullement aiguiser l’appétit de rapaces. Pas de prodigalité : le chef de l’Etat insiste pour que les dépenses respectent « le montant des enveloppes financières agrées pour chaque opération ». Ce qui laisse clairement comprendre qu’il n’y aura pas recours à des avenants plus ou moins fantaisistes. Il s’agira donc de décaisser avec efficience. Non sur des rubriques budgétivores aux résultats discutables.

Cela dit, cette mission de trois ans est exaltante à tous points pour le gouvernement, s’agissant de faire œuvre utile, dans des réalisations qui résistent au temps. Le chef de l’Etat ne doute pas que les ministres en soient capables.

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