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Dossier de la Rédaction

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Copropriété, cap sur la sensibilisation

Un séminaire organisé jeudi à Yaoundé sous la houlette du ministère de l’Habitat pour expliquer les enjeux de la copropriété.

Le cadre juridique est en place depuis 2010. Quelques cas ont été enregistrés dans le pays. Mais jusqu’ici, la copropriété n’est pas très connue du grand public et la pratique tarde à prendre corps. Raison pour laquelle l’Institut de formation aux professionnels immobiliers (IFPI) a organisé jeudi à Yaoundé, sous le patronage du ministère de l’Habitat et du Développement urbain (Minhdu), un séminaire sur le thème : « Enjeux et défis de la copropriété pour un Cameroun émergent. » L’activité a regroupé dans la salle des actes de la Communauté urbaine de Yaoundé, les magistrats, avocats, huissiers, promoteurs et agents immobiliers. Devant ce parterre de personnalités, Alain Mougang, promoteur de l’IFPI, a expliqué que la copropriété est le statut d’un immeuble  dont plusieurs personnes sont propriétaires d’appartements avec des espaces communs et privatifs.

Selon l’organisateur, on ne peut pas construire partout et c’est pourquoi beaucoup dans le monde entier bâtissent des immeubles. C’est une condition pour préserver plus d’espace. Les demandes de terrains à bâtir ou de logements étant sans cesse croissantes dans les grandes métropoles du pays comme l’a fait savoir Ahmadou Sardaouna, secrétaire général du Minhdu, représentant du ministre à l’occasion, la copropriété s’avère bénéfique pour le Cameroun, à en croire les professionnels du domaine. Ils assurent ainsi qu’elle permettra de loger un maximum de familles dans un immeuble tout en respectant les règles de l’urbanisme. «Elle peut porter des fruits au Cameroun. Car dans la copropriété, c’est le syndic qui gère l’immeuble. C’est lui qui exécute les décisions prises lors de l’assemblée générale des copropriétaires. En détail, c’est lui qui paie les factures communes, engage et paie les agents d’entretiens, les gardiens… », explique Alian Mougang.

Mais a-t-on déjà ces syndics de copropriété au pays ? Pas pour le moment, relève le promoteur de l’IFPI, faisant savoir que la première cuvée sera bientôt formée dans son établissement. En attendant la généralisation de la pratique, il est question de sensibiliser. « La copropriété est si délicate dans son application qu’elle nécessite que tous les intervenants soient formés pour son succès. Durant ces assises,  nous voulons leur dire que le cadre technique est déjà en place : ce qu’il faut au niveau du ministère des Domaines pour avoir un titre de propriété, différent d’un titre foncier. Telle est l’enjeu actuel », a-t-il assuré. En ouvrant les travaux, Ahmadou Sardaouna, Sg du Minhdu a espéré qu’au terme de ces assises que les participants soient au fait de la gestion des immeubles en copropriété.

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