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Désaccord: le statut de l’Azawad au centre de la discorde

Les Touaregs revendiquent un  Etat fédéral tandis que le pouvoir  central reste favorable à une décentralisation administrative.

Le gouvernement malien et six groupes rebelles, dont le Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA), le Mouvement arabe de l’Azawad (MMA) et le Haut conseil pour l’unité de l’Azawad (HCUA) ont entamé depuis septembre dernier un énième round des négociations pour un retour à un cessez-le-feu et à la normalisation. Malgré les nombreuses rencontres entre belligérants, aucune avancée notable de nature à annoncer un printemps imminent. Chacun campant sur ses positions. Principale pomme de discorde : le statut de l’Azawad, territoire presque désertique situé dans le Nord du Mali et aux mains des groupes séparatistes depuis 2012. Territoire couvrant intégralement les trois régions du Nord du Mali, à savoir Kidal, Tombouctou et Gao, l’Azawad est l’objet d’une aspiration à l’autonomie depuis 1958, alors que le pays était encore sous administration française. Après l’indépendance du Mali, cette aspiration prend la forme de plusieurs «rébellions touarègues». Le coup d’Etat qui renverse en mars 2012 Amadou Toumani Touré ne viendra que renforcer cette volonté, d’autant plus que le MNLA va s’investir dans la partition du Mali.

Pour les Touareg, l’Azawad doit devenir un Etat fédéral avec de larges prérogatives. Le gouvernement malien, de son côté, ne l’entend pas de cette oreille. Car, Bamako reste plutôt favorable à une décentralisation administrative à travers une régionalisation avec une délégation de pouvoirs aux institutions régionales élues. Les médiations burkinabè, marocaine et algérienne n’ont pas jusqu’ici réussi à amener les différentes parties à accorder leurs violons. Cette impasse de défiance permanente ne peut qu’être à l’avantage des rebelles. Recouvrant les zones saharienne et sahélienne, l’Azawad, en plus d’être riche en pâturages, est une zone également réputée pour la richesse de son sous-sol. Elle renferme d’importantes réserves pétrolières dans les localités de Gao et de Taoudenni. Pour autant de raisons et bien d’autres, les rebelles ont intérêt à ce que le blocage actuel perdure aussi longtemps que possible. Le chantage permanent fait au gouvernement de Bamako et les enchères qu’ils imposent lors des assises en sont une parfaite illustration. Le Groupe d’autodéfense touareg Imghad et alliés (GATIA), dernier-né des mouvements rebelles du Nord du Mali, qui veut contrôler une base territoriale afin de peser sur les négociations, peine à s’insérer dans les pourparlers à Alger. Le MNLA voyant sa venue d’un mauvais œil l’en empêche.

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