Des investissements précis seront effectués dans les dix régions et deux plus grandes villes du pays, Douala et Yaoundé.
1000 logements sociaux, à raison de 100 dans chacun des dix chefs-lieux de région du pays. Et aussi la réhabilitation des routes secondaires et de l’éclairage public à Yaoundé et Douala, les deux plus grandes villes du pays. Ainsi donc, le gouvernement affiche clairement ses ambitions de développement dans le domaine de l’urbanisme. Il s’agit de continuer une œuvre titanesque entamée depuis des lustres. L’objectif, à terme, étant de révolutionner l’habitat et l’environnement des villes en les embellissant.
Constamment soucieux du bien-être des populations, le chef de l’Etat avait déjà demandé d’urgence, au début des années 2000, de remettre en état les infrastructures de base de Douala et de Yaoundé. Pour la capitale politique, ce programme d’urgence de réhabilitation avait nécessité des investissements de près de 100 milliards de Frs. En revanche, l’état de délabrement des infrastructures de Douala a coûté environ 150 milliards. Dans ce cadre, les routes à grande circulation et les voies d’accès dans les différents quartiers avaient été aménagées dans les deux centres urbains. Les services de ramassage des ordures ménagères dans ces grandes métropoles avaient aussi repris.
D’autres grands chantiers visant à faciliter l’accès des grandes villes ont fleuri depuis 2007. Ainsi, le projet relatif à l’élargissement du boulevard traversant le quartier Nlongkak et la pénétrante Nord à Yaoundé. Dans la région de l’Ouest, le tronçon Carrefour-Ndiangdam-Monument Wanko a été réhabilité. De même, les ouvrages d’assainissement à Ndikinimeki et à Mbankomo (région du Centre), le bitumage du tronçon Carrefour hôpital-Gendarmerie-Délégation à Yagoua (Extrême Nord) et de l’axe Carrefour 12 poteaux-Camp Camrail-Gare voyageurs à Ngaoundéré (Adamaoua), ainsi que divers tronçons de la voirie urbaine à Bangangté (Ouest). Et comment oublier les grands travaux engagés sur la voirie et différents autres infrastructures à Buea, l’élargissement des pénétrantes Est et Ouest de Douala, l’aménagement des abords du palais des Sports, de quatre grands carrefours (Trois statues, Mess des officiers, Tropicana, Préfecture Nlongkak) et l’éclairage public par énergie solaire à Yaoundé ? Au terme de ces différents projets, les villes de Yaoundé et de Buea, par exemple, présentaient un nouveau visage à la satisfaction des habitants et des visiteurs. Il est question aujourd’hui de parfaire cette œuvre.
Relativement à l’habitat social, le gouvernement a consenti de nombreux investissements depuis près de 30 ans. Ils portent la plupart sur les logements sociaux. La Société immobilière du Cameroun (SIC), porteuse du dossier, gère plus 6500 logements implantés dans sept régions et neuf villes du pays. Mais, l’offre dans ce domaine ne satisfait pas la demande depuis des lustres. Surtout pour les basses et moyennes classes de la société camerounaise. Dans les projets actuellement dans le « pipe », il est question de les privilégier.
