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Dossier de la Rédaction

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Le concours de la police à l’épreuve d’Internet I

L’inscription en ligne est un test bien pénible pour plusieurs candidats.


Une source bien introduite à la délégation générale à la Sûreté nationale (Dgsn) affirme avoir reçu l’appel d’une candidate affolée. Son inscription n’aurait pas été validée, rapporte la source. « On ne triche pas avec Internet, elle a dû laisser vide une case », réagit un autre responsable  de la DGSN. Il a été conseillé à la postulante de prendre le temps nécessaire pour lire l’avis de concours avant de remplir plus calmement la fiche électronique.

A l’Ecole de police, tout un état major est déployé pour accompagner les candidats dans le processus d’inscription. Ledit comité est subdivisé en ateliers, le premier étant réservé à l’accueil et l’orientation.  Deux éléments sont en poste. Devant l’un d’eux, un jeune médecin intéressé par l’avis de concours pour le recrutement de cinq médecins, au moment de notre passage. Il ne franchira pas cette barrière, son dossier physique n’étant pas constitué. C’est là que se situe le premier malentendu. Les candidats, pour la majorité, n’ont pas compris que l’inscription en ligne ne dispense pas de la constitution normale  des dossiers : extrait du casier judiciaire, attestation de présentation de diplômes, etc. C’est pourtant bien écrit sur le libellé des renseignements en ligne. Le jeune médecin se ravise à l’instant et avoue qu’il n’a pas pris le temps de bien lire. Il avait pourtant obtenu son rendez-vous pour les vérifications d’usage et la validation de son inscription. Il va devoir repasser. Autre nébuleuse : la présentation du diplôme. Beaucoup s’auto-censurent à ce niveau, imaginant qu’on leur exige l’original. Pourtant, l’attestation est tolérée, voire le relevé de notes certifié conforme pour les jeunes diplômés.

Tout cela est expliqué dans les différents ateliers relatifs à la réception des candidatures. Les candidats affirment être touchés par la peine qu’on prend à les renseigner. C’est le cas de Virginie N. rencontrée presqu’au bout de la chaîne, à l’atelier "classement du dossier". Elle venait de traverser une barrière assez stricte : l’atelier validation de candidature. Ici, on vérifie tout : chaque pièce du dossier est scrutée : du code barre jusqu’au numéro d’inscription en passant par les autres renseignements sur l’identité et les parchemins. Virginie N. avoue aussi que l’accueil est chaleureux. Elle fait partie des premières candidatures validées. Une vingtaine jusqu’ici. Mais plus de 365 numéros d’enregistrement ont été attribués. Néanmoins, les candidats échouent au niveau des obstacles notés plus haut : la précipitation et la panique  devant la machine.

A vrai dire, l’organisation autour de ce concours accroche l’attention. Six ateliers au total à franchir après l’étape du Net : Accueil et orientation, paiement des frais. Eh oui, il y a un démembrement des services de la BICEC pour faciliter la tâche aux candidats. Passée cette étape, les candidats vont tour à tour aux ateliers de vérification des pièces, puis celui de validation des candidatures avant de terminer à l’atelier de classement. On y redécouvre la police : plus affable, plus compréhensive, plus sympathique. Une police de rêve !

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