Un symposium international sur la naissance du mouvement sportif ouvert lundi à Yaoundé.

Depuis la naissance du mouvement olympique camerounais et sa reconnaissance par les instances internationales en 1963, le sport camerounais a fait du chemin. En effet, dès l’année suivante, il y a eu la première participation du Comité national olympique (CNO) du Cameroun aux Jeux olympiques de Tokyo. Depuis, il y a eu la médaille d’argent de Joseph Bessala en 1968 à Mexico, l’épopée des footballeurs en 2000 à Sydney couronnée de succès, les deux médailles d’or de Françoise Mbango au triple saut en 2004 à Athènes et en 2008 à Beijing. « Jalonné de succès éclatants et de grandes déceptions, le sport camerounais s’est bâti, au fil des décennies, une réputation solide, inscrivant une réalité intangible dans la vie de notre pays », déclare Hamad Kalkaba Malboum, président du Comité national olympique et sportif du Cameroun (Cnosc). Entre-temps, sur le plan institutionnel, le mouvement sportif a progressivement gagné en autonomie, passant du Comité olympique camerounais (COC) au Cnosc.

C’est autour de tous ces différents aspects de l’histoire du mouvement sportif camerounais que s’articule la réflexion du symposium ouvert lundi à l’hôtel « La Falaise » à Yaoundé. Il s’agit notamment d’examiner les conditions de possibilité de son avènement et de son développement ; les dispositifs qui le structurent ; les acteurs qui l’animent ; les enjeux politiques, économiques, sociaux, culturels qui le traversent ; et enfin, les défis qu’il est appelé à relever à court, moyen et long termes. C’est également l’occasion d’informer le grand public et les acteurs du monde sportif sur les réalités du Cnosc : d’une part, les relations qu’il entretient avec les autres acteurs du mouvement sportif et d’autre part, ses missions et activités.

Cette rencontre internationale se tient en prélude aux Dixiades qui s’ouvrent dès demain à Yaoundé. Ainsi, de la généalogie des institutions sportives au Cameroun à la célébration des résultats sportifs et des acteurs qui les ont produits, cette histoire sera racontée durant deux jours par un panel d’exposants constitué des professeurs d’université, d’acteurs du mouvement sportif et de la société civile. Et ce, à travers une trentaine de communications sur le sport au Cameroun, en Afrique et dans le monde qui sera présentée au public.