Le comité en charge du développement de ces filières était en réunion d’évaluation mardi à Yaoundé.

La quatrième session du comité de pilotage du Programme d’appui au développement des filières agricoles (PADFA) s’est tenue mardi à Yaoundé. Cette réunion d’évaluation des activités de ce programme du ministère de l’Agriculture et du Développement rural (Minader) s’intéressait spécialement au riz et à l’oignon, pour en relancer la production et moderniser les pratiques culturales.

La présidente du comité, Andrée Caroline Mebande Bate, a résumé aux membres de cette instance les six enjeux de leur assemblée. Pour le Minader en effet, il convient tout d’abord, en vue d’atteindre les objectifs du projet, de mesurer la contribution des actions faites par le PADFA depuis l’adoption du budget de 2014. Dans le même temps, ce sera l’occasion de vérifier l’effectivité de la prise en compte des orientations du ministère précisément en ce qui concerne l’organisation des producteurs. Il faut, a expliqué Mme Mebande, qu’elle débouche sur la mise en place de coopératives viables qui rassemblent une réelle capacité de produire et donc d’enrichir les producteurs.

Les autres éléments du cahier de charges de la rencontre tiennent à la collaboration avec le monde de la recherche en vue de développer la fabrication de semences. La disponibilité de l’eau, garantie de rendements escomptés par les producteurs, est aussi au centre des préoccupations. Pour l’avenir, enfin, le comité devait se pencher sur la réflexion en cours qui permettra d’étendre le PADFA et d’ouvrir par conséquent des voies pour le développement de nouvelles filières après le riz et l’oignon.