Le préfet vient de réitérer que ce mode de transport est uniquement réservé aux marchandises.
Mardi, le préfet du Wouri, Naseri Paul Bea, a, dans une note, fait un rappel à l’ordre aux usagers de la voie publique qui se servent du tricycle comme moyen de transport des personnes. Cet engin qui est utilisé de façon abusive n’est pas un véhicule de transport pour êtres humains mais uniquement pour les marchandises légères, rappelle l’autorité administrative. Il faut un retour à l’orthodoxie, a-t-il précisé au reporter de Cameroon Tribune qui l’a rencontré hier dans ses services.
Après des instructions allant dans le même sens, données il y a quelque temps par les autorités, beaucoup à Douala, plus précisément les commerçants, ont recommencé à utiliser le tricycle comme moyen de déplacement d’un point de la ville à un autre. Dans les rues d’Akwa, on en rencontre transportant personnes et biens. Généralement très tôt le matin où le soir aux heures de pointe.
C’est également cet engin qui dépose les produits vivriers dans les différents marchés de la ville de Douala. Mathieu O., propriétaire d’un tricycle, explique : « Depuis la première mise en garde du préfet, je ne porte plus les gens, mais uniquement les marchandises ici au marché Mboppi ». Comme l’a rappelé le chef de terre, le tricycle est à l’origine de nombreux accidents graves. En outre, en cette veille de fêtes de fin d’année, la circulation se densifie, les taxis et les motos sont très sollicités, et la population peut être tentée d’emprunter ces motos à trois roues…
Pour éviter de se retrouver avec des victimes d’accidents de tricycle, le rappel à l’ordre était impératif. Dans la même note, il est précisé que tous les contrevenants verront leurs engins saisis et mis en fourrière. Pour ce qui est de la sécurité pendant les fêtes de Noël et de Nouvel An, des mesures plus draconiennes – comme les années antérieures – vont être prises. Il s’agit là de protéger les lieux de grand rassemblement et les coins sensibles (églises, marchés…).
Les entrées Est et Ouest seront aussi soumises à une sécurité particulière. « Il n’est pas question que nous soyons surpris par quelque chose de mauvais vu la situation actuelle que vous connaissez », a indiqué Naseri Paul Bea.
