Quatre délégations de la sous-région présentes lors du début des compétitions mercredi.
Regroupés devant un ordinateur dans le hall de l’établissement hôtelier qui les accueille, des gymnastes membres de la délégation congolaise regardent sur Youtube, des vidéos de tournois internationaux. « Pour la compétition que nous allons aborder, c’est toujours bien de voir ce que les grands athlètes font », confie un athlète. D’autre sportifs, casques vissés sur la tête, écoutent de la musique. L’ambiance est détendue. « Nous sommes venus avec trois fédérations (gymnastique, athlétisme et boxe) », apprend à CT un des encadreurs de l’équipe congolaise.
A l’extérieur, des athlètes gabonais « prennent de l’air » sur la terrasse de l’hôtel, tandis que d’autres font les cent pas dans la cour. La délégation gabonaise, arrivée au petit matin la veille, a besoin de récupérer. « Le Comité olympique gabonais a jugé utile d’amener quatre boxeurs et dix judokas, dans ces deux disciplines qui ont été sélectionnées. Initialement, nous devions venir par avion. Mais nous sommes finalement arrivés par la route. Les cyclistes ont dû rester, faute de moyens. Nous sommes partis de Libreville lundi à 6h pour rallier le Cameroun aux environs d’une heure du matin mardi. Nous avons roulé toute la journée et une moitié de la nuit », précise Jean Louis Mezui M’assa, chef de la délégation gabonaise.
Pour ces Dixiades, les délégations étrangères invitées à la compétition sont logées au Mansel Hôtel, sis au quartier Fouda. Il s’agit des pays-membres de la Zone IV de l’Association des comités nationaux olympiques d'Afrique ou de la Communauté économique et monétaire de l'Afrique centrale (Centrafrique, Congo, RD Congo, Gabon, Guinée Equatoriale, Sao Tomé et Principe, Tchad). Au moment où nous mettions sous presse mercredi, la RCA, le Congo, le Tchad et le Gabon étaient déjà arrivés et installés. Selon les projections du comité d’organisation des Dixiades, environ 120 athlètes et encadreurs invités sont attendus. Pour les délégations invitées, ces jeux, au-delà de l’aspect sportif, sont une occasion pour les athlètes de la sous-région de communier et raffermir leurs liens de solidarité.
