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Dossier de la Rédaction

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Le confort pour les athlètes

34 établissements hôteliers retenus pour accueillir les locaux jusqu’à la fin de la compétition.

En rejoignant Yaoundé pour la 4e édition des Jeux nationaux, une inquiétude pour ces athlètes venus du Littoral. Comment seront-ils logés ? Les encadreurs ont beau rassurer, les athlètes du Littoral restaient sceptiques. « Nous avons dormi à la belle étoile lors de la dernière édition à Douala. Nous avions peur de vivre la même chose à Yaoundé. Nos coaches nous disaient que tout allait être différent, mais nous n’y croyions pas », confie à CT, une athlète. Depuis mardi, jour d’arrivée dans la ville pour certains, les souvenirs à la belle étoile et de paille sont pourtant oubliés.

A l’hôtel Felydac au quartier Omnisports, 60 athlètes du Littoral sont logés. Répartis dans 30 chambres, soit deux athlètes par chambre, ils n’en reviennent toujours pas. « C’est un peu sérieux cette année. Nous ne sommes pas dans des auberges. En plus, nous avons droit à deux repas par jour au restaurant de l’établissement », raconte Sandrine E., athlète. L’on apprendra que les athlètes de ladite région sont répartis dans cinq établissements. Pour les encadreurs, la jonction des différents sites est parfois pénible, même si des moyens de locomotion sont disponibles. « Nous aurions souhaité être tous au même endroit. C’est difficile de pouvoir coordonner comme cela. Mais nous sommes bien traités à Jouvence 2000 », explique un encadreur d’athlétisme. 

Au quartier Etoa Meki, Stéphanie M. pense à ses premiers jours dans une chambre d’hôtel. Premiers jours à Yaoundé également. L’athlète, âgée d’une dizaine d’années, n’en revient toujours pas. « Il y a de l’eau chaude et froide dans la douche. C’est climatisé, nous avons la télé…», lance-t-elle. Avec ses 59 camarades, la jeune fille est logée au Tou’Ngou hôtel. Depuis leur arrivée mardi dernier, l’établissement est transformé en véritable cour de récréation d’après des clients. « On essaie d’être tolérants puisqu’ils ne sont pas habitués aux hôtels. Ce sont des enfants. Par contre, leur attitude a tendance à perturber nos clients », confie un agent de l’établissement.

Pour mettre de l’ordre dans le groupe, Georges Frédéric Ele, volontaire et  chercheur d’emploi. Certains l’ont surnommé « Le grand frère », en référence à une émission de téléréalité. Son rôle, veiller au respect de la discipline et rappeler à l’ordre. A 22h, heure du couvre-feu, il doit faire le tour des chambres, identifier chacun des 60 athlètes via un bracelet et/ou un badge, s’assurer que tout le monde a déjeuné et dîné. Heureusement, il a un peu de répit pendant la journée. A ce moment-là, les athlètes sont sur les sites de compétition. Là-bas, d’autres personnes prennent le relais. « Ils sont réceptifs, polis, ce qui nous facilite le travail », raconte Georges Frédéric Ele. Au total, 34 établissements hôteliers ont été retenus pour accueillir les 1668 athlètes locaux. Pour les athlètes, ce sont des retrouvailles de Noël, payées rubis sur ongle.

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