4 villages du Moungo et du Kupe-Muanenguba alimentés depuis vendredi grâce à la Php.

La collectivité de Bouba, comprenant quatre villages (Bouba I, II, II et Bouba-Penja), à cheval entre la commune de Njombe-Penja, dans le Moungo, et celle de Tombel, dans le Kupe-Muanenguba, a désormais accès à l’eau potable. Depuis ce vendredi 19 décembre, après la réhabilitation d’une adduction d’eau Scan Water, restée hors service pendant 25 ans, les quelque six mille habitants de cette collectivité sont à nouveau alimentés.

Selon Armel François, Dg de la Plantation du Haut Penja (Php), la remise en service de ce réseau a coûté 19,8 millions de francs à l’entreprise. Au final, ce projet débouche sur la restauration de l’infrastructure de production, qui a un débit moyen de 20m3 par jour, l’installation de 20 bornes-fontaines sur l’ensemble du réseau, le recrutement et la formation de 20 fontainiers, de deux agents techniques formés pour la maintenance de l’infrastructure de production d’eau, etc.

« C’est l’aboutissement d’un long processus. Il s’agit-là d’une démarche innovante. Nous remercions le gouvernement qui, à travers le ministère de l’Eau et de l’Energie, a autorisé en 2013 ce projet », a ajouté Armel François. Le Dg de la Php a également remercié les partenaires du projet, dont l’Ong Agro-Pme.

Pour les populations, c’est évidemment un jour spécial. Elles ont exprimé toute leur gratitude à l’entreprise, dont le Dg a été fait pour la circonstance notable de Bouba. Reste maintenant à relever le défi de la maintenance, auquel les autorités administratives ont convié les populations bénéficiaires. « Vous êtes des privilégiés et vous devez travailler en synergie afin de pérenniser l’œuvre de la Php », leur a dit Benjamin Belinga, adjoint d’arrondissement de Tombel. Nouhou Bello, sous-préfet de Njombe-Penja, a pour sa part encouragé la Php à continuer ses actions citoyennes.