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Dossier de la Rédaction

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Le décor du Plan d’urgence triennal se met en place

routes-axe-lourdAprès la mise à disposition des financements, le pilotage du Comité de suivi de la mise en œuvre vient d’être confié au PM, chef du gouvernement.

Dans quelques mois, les Camerounais devraient commencer à toucher du doigt les projets exécutés dans le cadre du Plan d’urgence triennal pour l’accélération de la croissance économique, validé récemment par le chef de l’Etat. Ces projets couvrent un large éventail de secteurs :   infrastructures routières,  développement urbain, énergie, eau,  santé, agriculture et sécurité. Aujourd’hui, le montage institutionnel et la mise à disposition des financements sont en place.

Montage institutionnel

Lors du Conseil ministériel tenu le 9 décembre dernier au palais de l’Unité, le chef de l’Etat a précisé l’objet et le périmètre d’action du plan d’urgence. C’est un « programme spécial de mesures et de projets visant les besoins immédiats des populations. Etalé sur une durée de trois ans, il touche l’ensemble du territoire national. Il est important de relever qu’il est distinct  de notre stratégie pour la croissance et l’emploi qui demeure notre « charte » de développement », a indiqué Paul Biya.

Cela dit, la mise en œuvre du Plan d’urgence triennal, qui s’est déjà fait attendre parce qu’il a fallu « choisir les meilleures options afin de pouvoir avancer sur des bases solides », ne saurait traîner davantage. Autrement dit, le caractère urgent de ce plan oblige les acteurs impliqués dans son exécution à tout mettre en œuvre pour atteindre dans le temps imparti -  trois ans - les objectifs visés en termes d’impact sur le taux de croissance économique et le bien-être des populations. On comprend donc pourquoi, très rapidement, les pré-requis ont été réunis. Il s’agit notamment des mesures administratives idoines à prendre et surtout, de la structure de pilotage à mettre en place. Le décret présidentiel du 19 décembre 2014 portant création, organisation et fonctionnement du Comité de suivi de la mise en œuvre du plan d’urgence triennal vient à cet égard combler les attentes. Car il s’agit d’une « instance stratégique de suivi de l’exécution des projets inscrits dans le cadre du plan d’urgence triennal », placé sous l’autorité du Premier ministre, chef du gouvernement. Ce positionnement institutionnel trahit un souci d’efficacité. Philemon Yang doit d’ailleurs rendre compte régulièrement des activités du Comité au président de la République. Les deux chevilles ouvrières du Comité, à savoir le Comité de supervision et le secrétariat technique de suivi ont du pain sur la planche.

Le Comité de supervision, présidé par le PM lui-même, coordonne et évalue toutes les opérations concourant à la mise en œuvre et au suivi du plan d’urgence triennal. Il est chargé à ce titre, entre autres, de veiller à l’effectivité de la mise en œuvre des projets retenus ; d’assurer le contrôle de la réalisation efficace et efficiente des projets identifiés ; d’arrêter toutes les mesures de facilitation aux plans administratif, juridique, technique et financier nécessaire à la mise en œuvre diligente des projets.

Quant au secrétariat technique de suivi, instance opérationnelle de suivi de l’exécution du plan, placé sous l’autorité d’un coordonnateur à nommer par le PM,   il est chargé de fixer les modalités en vue de la mobilisation des ressources nécessaires à la mise en œuvre du plan ; de définir le cahier de charges des entreprises en fonction des projets retenus ; de sélectionner et d’auditionner en tant que de besoin les PME nationales et les entreprises internationales éligibles à la mise en œuvre du plan ; de veiller à la structuration juridique, technique et financière des projets ; de valider les documents contractuels des PME et entreprises retenues ; de veiller à l’effectivité du déblocage des ressources destinées à la réalisation du plan, etc. Le coordonnateur du secrétariat technique de suivi soumet au Comité de supervision un rapport trimestriel sur le niveau d’exécution du plan d’urgence.

Marchés : allègement des procédures

Tirant les leçons des lenteurs souvent observées dans les procédures de passation des marchés publics, et qui retardent l’exécution des projets sur le terrain, Philemon Yang a prescrit la célérité lors du Conseil de cabinet du 17 décembre dernier. A cette occasion, le ministre chargé des Marchés publics, Abba Sadou, a présenté le dispositif allégé de passation des marchés publics et de contrôle de la bonne exécution des projets dans le cadre de la mise en œuvre du plan d’urgence. Il a précisé que la première opération en amont de ce dispositif consiste en la programmation de l’ensemble des marchés relatifs au plan d’urgence, à l’effet d’avoir une meilleure lisibilité notamment sur les activités à contractualiser par année, la nature des prestations à réaliser, l’assiette territoriale correspondante ainsi que les montants prévisionnels des marchés.

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