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Une nouvelle loi contre le terrorisme au Kenya

Le texte promulgué par le président Uhuru Kenyatta réprime tout acte susceptible de porter atteinte à la sécurité de l’Etat.


Le président Uhuru Kenyatta a promulgué vendredi dernier une nouvelle loi contre le terrorisme. Ce texte adopté la veille dans une ambiance confuse marquée par un échange de projectiles, de cris, de huées, d’engueulades et un pugilat entre députés, porte principalement sur la sécurité. Pour les députés de l’opposition, cette nouvelle loi qui réprime le terrorisme est qualifiée de «liberticide». Dans une déclaration faite à la presse à la suite de cette promulgation, le président kényan a tenu à faire savoir que cette loi ne violait pas les droits fondamentaux des citoyens. Contrairement à ce qu’affirme l’opposition. «Les inquiétudes soulevées par les différentes parties ont été prises en compte par les commissions parlementaires compétentes», a-t-il déclaré à la presse.

Dans cette sortie médiatique, le président kenyan a accusé les détracteurs de cette loi de faire preuve d’inconscience face à la menace terroriste et remercié les députés de la majorité d’avoir eu la présence d’esprit en votant cette loi dans un contexte marqué par de nombreuses incursions des islamistes Shebab. Depuis juin dernier, ces derniers se sont illustrés par une série de raids qui ont causé la mort de 160 personnes dans le Nord-Est du pays. Uhuru Kenyatta a donc tenu à rassurer les uns et les autres sur différents amendements adoptés par les commissions compétentes de l’Assemblée nationale. D’après lui, ceux-ci mettent à l’abri toutes les dispositions de la «Déclaration des droits de l’homme» de tout abus par la nouvelle loi. «Cette loi n'a qu'un objectif, un seul, protéger les vies et les biens de tous les citoyens de cette République», a-t-il ajouté. Dans son contenu, la nouvelle loi porte notamment de 90 à 360 jours la durée de garde à vue de tous ceux soupçonnés «d'actes terroristes». Elle proroge les peines de prison et facilite les écoutes téléphoniques. Tout comme elle sanctionne également «les journalistes qui gênent l'enquête ou des opérations liées à la lutte contre le terrorisme», passibles de trois ans de prison, de même que ceux qui publient des images de «victimes d'attaques terroristes», sans l'accord de la police.

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