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Dossier de la Rédaction

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Des avancées notables en 2013 pour les Droits de l’homme

Le rapport du ministère de la Justice présenté mercredi à Yaoundé relève des progrès dans de nombreux domaines de la vie des citoyens.


« Chaque fois que l’Etat construit une nouvelle école, cela concerne les droits de l’homme. Chaque fois que les libertés publiques se trouvent préservées comme nous le faisons au Cameroun avec la biométrie qui nous a permis d’organiser des élections à l’issue desquelles il n’y a pas eu beaucoup de réclamations, cela concerne les droits de l’homme. » Jean-Pierre Fogui a ainsi résumé l’état d’esprit des pouvoirs publics au moment de la publication du rapport du ministère de la Justice sur l’état des droits de l’homme au Cameroun en 2013. S’exprimant mercredi au nom du ministre d’Etat, ministre de la Justice, garde des Sceaux, et devant un parterre constitué entre autres d’une demi douzaine de membres du gouvernement et ceux du corps diplomatique, le ministre délégué auprès du ministre de la Justice a par ailleurs reconnu que le domaine des droits de l’homme a beaucoup de chantiers. « C’est un domaine où on ne peut pas prioriser un secteur par rapport à d’autres », a reconnu Jean-Pierre Fogui.

Document bilingue de 724 pages, le rapport du ministère de la Justice comporte, outre un avant propos, la préface signée du ministre d’Etat Laurent Esso, une introduction et un chapitre préliminaire, trois parties. Ainsi, dans sa préface, Laurent Esso relève que « la mise en place du Sénat a été l’une des grandes manifestations de la volonté politique  du chef de l’Etat de renforcer le pouvoir législatif afin que celui-ci puisse pleinement jouer son rôle. » Ce qui de son avis, permet au parlement désormais constitué de ses deux chambres de mieux contrôler l’action gouvernementale.

La première partie du document porte sur les droits civils et politiques. On note ici une réduction de la criminalité violente, qui est la résultante du renforcement des capacités des personnels de la police et de la gendarmerie, le renforcement de la sécurité dans la zone maritime et frontalière. Dans ce même registre, lesdits personnels ont continué à faire l’objet de sanctions chaque fois qu’il était constaté des abus dans le cadre de l’exercice de leurs fonctions. Une quarantaine d’entre eux sont concernés ici. Comme mentionné plus haut, les réformes introduites dans le processus électoral, avec la biométrie ont permis de garantir l’organisation d’élections plus transparentes et qui auront entraîné moins de contestations. En plus des sénatoriales, 2013 a vu l’organisation du double scrutin législatif et municipal par Elections Cameroon.

En ce qui concerne les aspects relatifs aux droits économiques, sociaux et culturels, objet de la 2e partie du rapport, des avancées notables sont également signalées en ce qui concerne le droit d’accès à l’éducation. Ceci se matérialise par un accroissement du nombre d’écoles primaires, de même que se sont poursuivies les activités d’équipement et de réhabilitation des infrastructures existantes. Les mêmes efforts sont enregistrés au niveau du secondaire où on note par exemple la création de 66 collèges d’enseignement technique, de 87 CES, l’ouverture de 34 lycées techniques, 76 CES, 91 lycées d’enseignement général. Sur le plan de la santé, il y a eu une réduction de la mortalité maternelle. On est ainsi passé de près 800 décès en 2011 à 600 pour 100 000 naissances en 2013. Sur un autre plan, le recours aux promoteurs immobiliers privés, tout comme l’énergie solaire constituent des solutions alternatives au déficit de logements et de l’énergie électrique.

S’agissant de la 3e partie qui porte sur les questions transversales des droits de l’homme et les droits catégoriels, l’amélioration du climat des affaires, le renforcement de l’accès à l’information des citoyens et la poursuite de la réforme du secteur des marchés publics dans le cadre de la bonne gouvernance apparaissent comme des faits remarquables, au même titre que les mesures prises dans le cadre de la lutte permanente contre la corruption.

Toutefois, le ministère de la Justice, auteur du rapport reconnaît que des progrès sont encore à faire. Ils concernent notamment la précision des concepts de genre et de composante sociologique dans le système électoral, l’effectivité de la prise en compte du genre dans la planification et la budgétisation des programmes de développement…

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