Les équipes dames et messieurs ont achevé un regroupement de trois jours dimanche à Yaoundé en vue des qualifications des Jeux africains.
Dimanche soir, la fin de séance était pressante.
Il faut prouver aux encadreurs que les automatismes sont là, que l’on est efficace et que l’on apprend bien. La sélection nationale de basketball messieurs entrait dans le money-time de sa préparation entamée vendredi dernier au palais des Sports de Yaoundé. Christian Ayangma, Steve Mbog, Marc Oboung et 15 autres de leurs coéquipiers sont sous pression. Il faut prouver qu’on a de la valeur pour faire partie des stagiaires de janvier. Pour eux, il faudra prouver maintenant. Animé par Louis Tsoungui et Lumumba Monikang, le duo a bénéficié de l’appui technique de Lazare Adingono. Il faut mettre en avant toutes les énergies afin de tirer le meilleur des joueurs.
C’est le deuxième stage des joueurs locaux organisé par la Fédération camerounaise de basketball après celui de novembre. Pour Louis Tsoungui, « les joueurs doivent être capables de développer les automatismes, de jouer ensemble en attaque comme en défense. Et pour atteindre l’efficacité, il faut beaucoup répéter ». La Fécabasket a donc, de façon opportune, décidé d’organiser plusieurs regroupements avant le stage de février, pour les sélections nationales dames et messieurs. Comme quoi, chacun des présélectionnés, en fonction de son rendement, peut espérer arborer les couleurs de la sélection. Il faut bien espérer faire partie du collectif qui représentera le Cameroun aux éliminatoires zone IV, ceux des Jeux Africains et/ou de l’Afrobasket 2015. Comportement exemplaire, investissement, précision, animent la concurrence à chacun des postes.
« Il n’y aura presque pas de professionnels. Dans mon esprit, je travaille comme si pendant le tour qualificatif, je n’aurai que ces joueurs. J’ai besoin de voir différents joueurs dans le même contexte. Un joueur que j’ai vu au mois de novembre à un poste peut revenir en janvier si celui que j’ai convoqué en décembre ne m’a pas satisfait », confie Louis Tsoungui. Les jeux sont donc clairement ouverts. Que ce soit en dames ou en messieurs, ces sessions de travail sont intéressantes pour les joueurs qui n’ont jamais flirté avec le haut-niveau. Les rodés de la compétition, de leur côté, mettent à jour leurs bases. De toute façon, ce stage est gagnant pour les clubs locaux qui verront le jeu s’améliorer.
Si chez les messieurs, les appelés ont presque tous répondu présent, chez les dames, l’enthousiasme est la chose la moins partagée. Sur les 22 joueuses convoquées, seules 11 ont répondu à l’appel des encadreurs. Et des 11, deux ne sont pas allées au bout des sessions de travail. « Nous avons communiqué aux joueuses notre plan de travail sur les plans défensifs et offensifs. Deux éléments indispensables pendant ces qualifications et éventuellement l’Afrobasket. Nous sommes contents de leur réceptivité. Nous avons noté une nette amélioration sur le plan mental et sur le plan de la motivation chez chacune des participantes » explique Charles Essimbi, l’un des animateurs du stage. Si aux Etats-Unis, les joueurs de NBA ont eu droit à leur NBA Christmas Day, au Cameroun, les sélections nationales elles, ont bien géré le post Christmas.
