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Dossier de la Rédaction

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La Sopecam en deuil

Gabriel Ndongfack, chauffeur à la Direction de la rédaction de Cameroon Tribune s’en est allé le 27 décembre dernier, emporté par la maladie.

« On sort, qui conduit ? ». Les reporters de la direction de la rédaction de Cameroon Tribune (DRCT) qui reprennent systématiquement ce refrain chaque matin, ont, à vrai dire, des chauffeurs préférés : Gabriel Ndongfack (Gaby, pour les intimes) était l’un d’eux. Pour son tempérament et sa disponibilité, pour son professionnalisme et sa bienveillance, les journalistes aimaient travailler avec lui. Mais Gaby a déposé les clés. Définitivement. La mort l’a fauché samedi dernier aux premières heures de la matinée. Ses derniers moments ont été pénibles. Après sa longue hospitalisation à la fin du mois d’août, il tentait de s’accrocher à la vie en venant « tuer » le temps au bureau. Mercredi dernier, lors de sa dernière apparition à la Sopecam, il trainait un corps affaibli et amaigri, rongé par une longue maladie. Reparti à la maison, il ne s’est guère senti mieux jusqu’au dernier soupir, peu après minuit le 27 décembre. Il laisse une rédaction éplorée.

Gaby était disponible ! Il suffisait de lui demander un service. Chauffeur des reportages spéciaux à la présidence de la République et des grands événements, Gabriel Ndonfack était aussi l’homme des événements ordinaires, des chiens écrasés et dans l’un et l’autre cas, il savait être un grand appoint pour le reporter. C’est à la Sopecam qu’il a passé l’essentiel de sa vie professionnelle. Il y a été recruté il y a environ 30 ans. Et l’entreprise lors de la célébration de ses 40 ans a récompensé le dévouement en gratifiant le valeureux chauffeur des médailles d’argent, de vermeil et d’or. Il avait eu juste le temps d’arborer ses médailles en juillet dernier avant son hospitalisation. Depuis plus de cinq ans, il présentait une santé fragile. Lorsqu’il réapparaît à la Rédaction vers la fin du mois de novembre, on croit le cauchemar passé, quand la grande faucheuse est revenue, plus déterminée. D’après la famille du disparu, le corps de Gaby sera levé à l’hôpital Jamot de Yaoundé le 2 janvier prochain à 7 h. La terre de Bafou (par Dschang) se refermera sur lui le lendemain 3 janvier.


 

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