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Dossier de la Rédaction

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Promesses tenues

La défense de l’intégrité du territoire national s’est imposée comme une exigence de prioritaire au cours de l’année 2014. Il a bien fallu mobiliser d’importantes ressources humaines, matérielles et financières afin de garantir la sécurité et la paix sans quoi, en tout état de cause, le développement est compromis. Pour autant, n’ont pas été relâchés les efforts mobilisés, dans le cadre du programme des Grandes Réalisations du septennat en cours du président Paul Biya, en vue de la relance de la croissance économique. Il ne pouvait du reste en être autrement, dès lors que la croissance, ainsi que l’a rappelé le chef de l’Etat dans son message à la nation d’avant-hier, « conditionne la montée en puissance de notre économie et, par voie de conséquence, notre capacité à faire reculer la pauvreté et progresser vers l’émergence ». Aussi, le président de la République peut-il relever pour s’en féliciter, à l’heure du bilan de l’année écoulée, que les annonces fortes de son message du 31 décembre 2013 ont été, pour l’essentiel, concrétisées.

Dans son message à la nation à l’orée de 2014, le chef de l’Etat avait notamment promis qu’aucun effort ne serait ménagé pour améliorer le quotidien des Camerounais. C’est ainsi que les problèmes qui tiennent le plus les Camerounais à cœur, à savoir : le pouvoir d’achat, l’emploi et les conditions de vie, ont été l’objet de toutes les attentions, dans le cadre de la réalisation des objectifs majeurs que sont : une économie prospère et équitable, une société juste et solidaire. Dans cette optique, le président Paul Biya appelait alors à une mobilisation de toutes les énergies au service de cette cause et jeter toutes nos forces dans le combat pour la croissance. Force est de constater que la plupart des grands projets conçus en vue d’accélérer la croissance et, ce faisant, améliorer les conditions de vie des populations, sont, soit achevés ou sur le point de l’être, soit en bonne voie.

S’agissant des grands projets de première génération, ils sont dans l’ensemble en cours d’exécution ou en phase de démarrage. C’est ainsi qu’en 2014, les travaux se sont poursuivis à un rythme soutenu sur les chantiers de construction des barrages hydro-électriques de Lom-Pangar, Memve’ele et Mekin, ouvrages dont la réalisation vise, à terme, la résorption du déficit en énergie électrique. Dans le secteur des infrastructures, outre le port en eau profonde de Kribi qui a accueilli ses premiers navires l’année dernière, plusieurs chantiers routiers lancés à travers le territoire national ont évolué à un rythme satisfaisant, tout comme le réseau national de télécommunications à fibre optique. A la faveur de la célébration avec faste et solennité du Cinquantenaire de la Réunification du Cameroun en février 2014 à Buea, la capitale régionale du Sud-Ouest a été enrichie d’infrastructures diverses qui l’ont totalement transformée, les villes environnantes ayant pour leur part été les bénéficiaires collatérales de cette célébration.

Au plan social, des avancées significatives ont été enregistrées en 2014, comme l’avait annoncé le chef de l’Etat. Dans le domaine de la santé, tandis que la gratuité du traitement du paludisme chez les enfants de moins de cinq ans est devenue effective, notre carte sanitaire s’est enrichie de trois nouveaux établissements hospitaliers de référence : le Centre national des urgences de Yaoundé, l’hôpital gynéco-obstétrique  et pédiatrique de Douala et l’hôpital de référence de Sangmelima. Les indicateurs socio-économiques résolument au vert de la politique de croissance conduite par le président Paul Biya ont confirmé, au cours de l’année écoulée, les retombées favorables pour l’emploi. Cette tendance méliorative s’est traduite par la création de 283 443 emplois nouveaux en 2014, au-delà des prévisions initiales de 250 000 emplois.

Concernant les grands projets de seconde génération, le chef de l’Etat avait indiqué dans son message du 31 décembre 2013 que dans la perspective de leur exécution dès l’année 2015 qui commence, les études et la recherche de financements faisaient l’objet de négociations. Il s’agit de projets d’infrastructures de production d’énergie, de transport, d’approvisionnement en eau, de routes et d’autoroutes, ainsi que d’équipements industriels et miniers. Là aussi, les promesses ont été tenues. En effet, un plan spécial d’urgence triennal a été instruit par le chef de l’Etat au cours du conseil ministériel du 9 décembre dernier, en vue d’accélérer la croissance de l’économie nationale. Des financements massifs et ciblés sont d’ores et déjà bouclés en grande partie, pour développer une demi-douzaine de secteurs-clés, à savoir : l’urbanisme, la santé, l’agriculture et l’élevage, les routes, l’énergie, l’eau, la sécurité.

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