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Il faut réorganiser l’armée en Centrafrique

soldats-centrafricainsLe Conseil national de transition pense que le retour à la paix nécessite une remobilisation des forces de défense du pays.

Pour le Conseil national de transition (CNT), l’éradication de l’insécurité en République centrafricaine passe par une réorganisation et un redéploiement des Forces armées centrafricaines (FACA). S’exprimant en début de semaine au sortir des travaux de la deuxième session ordinaire de cet organe, son président Alexandre Ferdinand Nguendet reste convaincu que la situation sécuritaire actuelle dans le pays est critique et impose une prise des mesures appropriées. «Il est plus qu’urgent pour le gouvernement de compter plus sur ses propres moyens, c’est-à-dire sur les forces armées centrafricaines à travers une réorganisation rapide des effectifs, leur dotation en armes et leur redéploiement sur l’ensemble du territoire national», a-t-il souligné.

Malgré une accalmie apparente à Bangui et dans certaines localités, Alexandre Ferdinand Nguendet soutient que la question sécuritaire dans le pays n’a connu aucune avancée nonobstant les différents gouvernements qui se sont relayés tout au long de la transition. «Si l’on fait le bilan des actions menées depuis lors jusqu’à la rectification de la transition intervenue le 10 janvier 2014, il est clair qu’aucun gouvernement n’a pu résoudre de façon efficace l’épineuse question de la sécurité», déplore-t-il. Compte tenu de ce quotidien précaire, le président du CNT pense qu’il est temps de dénoncer pour alerter l’opinion de la gravité de la situation. «Comment pourrais-je me taire devant de telles situations? Est-ce possible que les responsables de la transition se taisent lorsque l’on tue, pille et foule au pied l’autorité de l’Etat en présence des forces internationales venues nous accompagner dans le domaine du rétablissement de l’ordre et de la sécurité?», s’interroge-t-il. «Quant à l’équipe d’intervention mobile composée de 800 soldats que le gouvernement se propose de mettre en place, notre vœu est de voir cet effectif s’élever à 1000 hommes pour les besoins de sécurité tant à Bangui que dans ses périphéries», conclut-il.

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