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Dossier de la Rédaction

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Des résultats rapides et probants

Les premières semaines de l’action gouvernementale à l’aube de la nouvelle année 2015 seront particulièrement scrutées. Par le président de la République, bien sûr. Car il a fixé le cap et rappelé ses orientations sur les deux points cardinaux que constituent aujourd’hui la sécurité et le développement économique de notre pays. Deux points intimement liés, parce que, dit-il dans son message de nouvel an 2015 à la Nation, « il n’y a pas de paix sans sécurité, pas de développement sans paix ».  Par tous les partenaires au développement. Mais aussi par les populations camerounaises qui attendent des résultats concrets de l’impulsion et des orientations présidentielles à travers l’action gouvernementale.

Sur le plan économique, les attentes sont connues. Il est utile de les rappeler, pour bien comprendre l’importance et l’urgence du travail à accomplir avec efficacité et efficience. Elles sont contenues dans le plan d’urgence dont la mise en œuvre a été annoncée par le président Paul Biya au cours du conseil ministériel qu’il a présidé le 9 décembre dernier au palais de l’Unité. Il en a donné la définition suivante : « le plan d’urgence est un programme spécial de mesures et de projets visant les besoins immédiats des populations. Etalé sur une durée de trois ans, il touche l’ensemble du territoire national ». Dans cette perspective, les réalisations programmées concernent particulièrement le développement urbain, la santé, l’agriculture, l’élevage, les routes, l’énergie et l’eau, la sécurité. C’est un moyen pour accélérer le rythme de la croissance économique nationale. Il bénéficie d’un financement spécial. C’est un programme à part, qui n’occulte pas les investissements prévus dans le budget national. Il ne remplace pas non plus le DSCE, document  de cadre stratégique en vue de l’émergence du Cameroun en 2035. Il s’agit de donner un coup d’accélérateur à notre croissance. Il faut travailler beaucoup, vite et bien. Les délais et les contours sont connus. Les détails ont été affinés par les départements ministériels concernés.

En paraphrasant l’écrivain français Martial Guéroult (Descartes selon l’ordre des raisons), l’on peut avancer  que chaque œuvre, chaque entreprise comporte implicitement ou explicitement une méthode. Le président Paul Biya a explicitement  prescrit la sienne à l’équipe gouvernementale. Il a notamment demandé l’allègement des procédures et la réduction du train de vie du gouvernement. Il n’est un secret pour personne que l’administration publique camerounaise est décrite comme procédurière et lourde. Une « administration poussiéreuse », pour emprunter l’expression de Saint-Exupéry. Il ne s’agit pas seulement de « dégraisser le mammouth », éléphant fossile du quartenaire, en simplifiant les procédures sans rien sacrifier à l’efficacité. Il s’agit aussi de lever les barrières des égoïsmes et les freins à la concertation gouvernementale voire horizontale entre des services concourant à des réalisations concrètes. Lors du conseil de cabinet présidé par le Premier ministre Philemon Yang le 17 décembre dernier, peu après le conseil ministériel déjà évoqué, le ministre délégué à la présidence de la République chargé des Marchés publics a fait un exposé sur le thème suivant : « les mesures d’allègement de la procédure de passation des marchés et de contrôle de la bonne exécution des projets dans le cadre de la mise en œuvre du Plan d’urgence » . A suivre. Quant à la réduction du train de vie, le président de la République en a lui-même défini les contours lors du conseil ministériel du 9 décembre dernier : « Je demande au gouvernement, disait-il, de réduire son train de vie en bloquant les dépenses des biens et des services, et en réduisant drastiquement les frais de mission et les achats de véhicules et de carburant ». A la suite, le PM a instruit le ministre des Finances de présenter, au plus tard le 31 décembre dernier, des propositions permettant de réduire d’au moins 15% des dépenses susceptibles d’être gelées ou différées. Cette contraction, précise-t-il, ne doit avoir aucune incidence sur la qualité du service rendu aux usagers. Une autre urgence : les membres du gouvernement doivent faire parvenir au PM les feuilles de route de l’exercice 2015 au plus tard le 9 janvier prochain. Ces feuilles de route doivent intégrer les actions du Plan d’urgence, celles découlant des programmes récemment adoptés par le parlement lors de la session budgétaire ainsi que les investissements du programme de préparation des CAN 2016 et 2019. Les défis à relever sont à la fois techniques et patriotiques. A l’action, pour des résultats probants !

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