Décédé le 27 décembre dernier, le chauffeur de la Sopecam a été inhumé samedi dernier à Baleng par Dschang,  en présence du représentant du directeur général.

C’est terminé. On ne croisera plus Gaby dans les allées de la Société de Presse et d’Editions du Cameroun.

On ne bénéficiera plus de ce qu’il savait faire le mieux : conduire. Son sourire et son regard parfois dissimulés sous sa casquette blanche ne resteront plus que dans les mémoires. Gabriel Ndongfack repose depuis samedi dernier dans son village natal : Baleng par Dschang dans le département de la Menoua, région de l’Ouest, à près de 400 km de Yaoundé. Emporté par la maladie le 27 décembre dernier, le chauffeur de la Sopecam a été conduit à sa dernière demeure sous le regard impuissant de sa famille et de ses patrons et collègues, dont la délégation était conduite par Martin Badjang ba Nken, directeur de la Rédaction de Cameroon Tribune (DRCT), représentant le directeur général, Marie-Claire Nnana.

C’était au cours d’une cérémonie à l’image de l’homme qu’il aura été de son vivant, simple. Dans les lamentations, première ponctuation, c’est presque tous les « baleng » qui ont pleuré Gaby. Les témoignages de ses proches qui suivront seront unanimes : Gaby était un homme bien, solidaire, réservé mais pas méchant. Et ce n’est pas à la Sopecam qu’un son de cloche différent a raisonné. De l’avis du DRCT, Gaby était l’un des personnels d’accompagnement les plus dévoués, les plus compétents, à qui on pouvait faire confiance. Il faisait également partie de ceux qui servent avec abnégation. Il avait  avec un sens inné du contact, du partage. Et pour cela, a indiqué le représentant du directeur  général : « La Sopecam te dit merci pour l’ensemble des services rendus et pour le dévouement que tu as su impulser à l’entreprise.»

Recruté à la Sopecam le 1^er décembre 1982, Gaby y passe l’essentiel de sa carrière professionnelle. Chauffeur des reportages spéciaux à la présidence de la République, des grands événements ou des faits divers dans les quartiers de Yaoundé, Gabriel Ndongfack était toujours partant. Mais depuis plus de cinq ans, comme l’a expliqué son neveu Marcelin Abena, Gaby était rongé par la maladie. Un mal qu’il s’efforçait de dissimuler en souriant et qui a eu raison de lui. Il a été inhumé samedi dernier dans la pure tradition baleng, alors que l’horloge affichait 11h. C’est une famille éplorée et des collègues émus, qu’il laisse dans le désarroi. Adieu Gaby !