La rentrée scolaire du deuxième trimestre constitue, bel et bien, un grand moment de la vie de la nation, bien qu’élèves, enseignants et encadreurs soient particulièrement concernés. C’est donc avec un intérêt soutenu que toute la communauté éducative a suivi le retour des apprenants à l’école.
Des membres de cette communauté ont pu relever les statistiques suivantes collectées sur le site internet de l’office du baccalauréat du Cameroun. La session 2014 des examens gérés par cet office a mobilisé 334.759 candidats. Les taux de réussite ont été les suivants : pour les baccalauréats séries d’enseignement général : 55,11% en 2014, contre 53,44% en 2013, séries et spécialités industrielles : 43,85% en 2014 contre 44,94 % en 2013, séries et spécialités commerciales : 62,05% en 2014 contre 64,35% en 2013. Pour les probatoires, séries d’enseignement général, : 30,48 % en 2014 contre 41,52 % en 2013, séries et spécialités industrielles : 22,61% en 2014 contre 26,70% en 2013, séries et spécialités commerciales : 43,16% en 2014 contre 36,17% en 2013. Pour les filières professionnelles, Brevet d’études professionnelles industrielles et commerciales : 36,36% en 2014 contre 07,50 % en 2013, Brevets professionnels industriels et commerciaux : 61,29 % en 2014 contre 42,95% en 2013. Soit un taux total global de réussite de 40,01% en 2014 contre 44, 69 % en 2013.
Il est clair que les résultats de 2014, qui dévoilent une régression par rapport à la session précédente, peuvent être améliorés. Ils coulent pourtant de source car ils reflètent les efforts fournis par les apprenants au cours des différents trimestres de la précédente année scolaire, parmi lesquels figure le deuxième trimestre. Cette période est qualifiée à, juste titre, de trimestre décisif. Il est, en effet, celui du réajustement pour les élèves qui n’ont pas su prendre leurs marques lors du premier trimestre ou celui de la clarification pour ceux qui ont tendance à dormir sur leurs lauriers. Ce trimestre est d’autant plus capital qu’il s’achève en ouvrant la voie au troisième et dernier trimestre, celui de la moisson.
Dans un environnement difficile où les jeunes sont sollicités, à la fois, par leurs études ainsi que par divers médias et de très nombreux loisirs, il leur appartient de ne jamais perdre de vue la priorité de leurs priorités à savoir, l’école et donc leurs études. A cette jeunesse « encadrée » le chef de l’Etat, Paul BIYA, rappelait fort opportunément, dans son message à la jeunesse le 10 février 2013, « Pour ceux-là, l’Etat et leurs parents consentent d’énormes sacrifices. Les budgets des départements ministériels concernés comptent parmi les plus importants de la République. » D’où la recommandation présidentielle : « Ces jeunes doivent être conscients des efforts qui sont faits pour eux par la communauté nationale et de l’obligation de réussite qui en découle. »
Il revient, dès lors, aux apprenants de faire davantage preuve d’assiduité, de rigueur et transcendance afin de persévérer dans le culte de l’effort pour remporter, au jour le jour, des lauriers qui comptent et mériter la confiance de la nation.
