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Dossier de la Rédaction

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Concours de la police: les attestations de diplômes acceptées

Mais l’inscription en ligne reste un test bien pénible pour plusieurs candidats.

Depuis le lancement de différents recrutements au sein de la police en décembre dernier, nombre de candidats pourtant qualifiés s’excluent d’eux-mêmes. La faute à une mauvaise interprétation des avis de concours. En effet, la présentation du diplôme reste une énigme pour les candidats. « Je voulais bien constituer un dossier pour les commissaires de police. Et quand j’ai lu dans l’avis de concours qu’il fallait présenter l’original du diplôme, en l’occurrence la licence, je me suis rapprochée de mon université où on m’a répondu qu’il faut attendre trois ans pour la délivrance. J’ai passé la licence depuis un an. Ne disposant pas du diplôme, je me suis désistée à me présenter à ce concours », explique Hortense D., étudiante de master II à l’université de Yaoundé I.

Comme cette étudiante, beaucoup d’autres jeunes diplômés intéressés par les concours de la police se sont censurés. Pourtant, l’attestation du diplôme est tolérée. Et même le relevé de notes certifié conforme pour les nouveaux diplômés. Un commissaire de police chargé d’enregistrer les dossiers à l’Ecole nationale supérieure de police nous l’a certifié, s’étonnant de ce que les candidats se bloquent inopportunément à ce sujet. « Il suffit simplement de prendre la peine de se présenter aux différents postes de réception des dossiers installés dans les dix régions du Cameroun pour avoir d’amples informations relativement à cette donnée », assure-t-il. C’est le cas de Virginie N., diplômée de l’Institut des Relations internationales du Cameroun, rencontrée au bout du processus, à l’atelier dit de « validation de candidature » à l’Ecole de police. « L’original de mon diplôme n’est pas encore disponible. J’ai présenté l’attestation de réussite sans problème », affirme-t-elle. Dans l’atelier sus-indiqué, on vérifie tout. Chaque pièce du dossier est scrutée : du code barre jusqu’au numéro d’inscription en passant par les autres renseignements sur l’identité et les parchemins.

Au-delà des spéculations sur la présentation de l’original du diplôme, les candidats sont confrontés à une autre difficulté : l’inscription en ligne. Une source bien introduite à la délégation générale à la Sûreté nationale (Dgsn) affirme recevoir régulièrement les appels de candidats paniqués par rapport à leurs inscriptions invalidées en ligne. « Ils laissent assurément certaines cases vides, d’où les difficultés rencontrées dans la validation », réagit le responsable  en question. Il est donc conseillé aux postulants de prendre le temps nécessaire pour lire l’avis de concours avant de remplir plus calmement la fiche électronique.

A l’Ecole de police, tout un état-major est déployé pour accompagner les candidats dans le processus d’inscription au regard des difficultés. Ledit comité est subdivisé en ateliers, le premier étant réservé à l’accueil et l’orientation.  Deux éléments sont en poste. Devant l’un d’eux, un jeune médecin intéressé par l’avis de concours pour le recrutement de cinq médecins, au moment de notre passage. Il ne franchira pas cette barrière, son dossier physique n’étant pas constitué. C’est là que se situe le premier malentendu. Les candidats, pour la majorité, n’ont pas compris que l’inscription en ligne ne dispense pas de la constitution physique des dossiers : extrait du casier judiciaire, attestation de présentation de diplômes…

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