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L’armée burundaise mate la rebellion

armees-burundi-afrique-batailleLes forces loyalistes ont tué une centaine d’assaillants lors de combats à Cibitoke, dans le nord-ouest.

La localité de Cibitoke située à une cinquantaine de kilomètres dans le nord-ouest de Bujumbura, la capitale, sort fraîchement de cinq jours d’intenses combats à l’arme lourde entre troupes gouvernementales et rebelles encore non identifiés. Des riverains et des sources militaires contactés par des médias locaux parlent d’«une rébellion matée dans le sang et d’un véritable carnage». Un premier bilan encore non officiel fait état de 105 rebelles tués et de quatre autres capturés sur un total de 121 entrés dans la localité. «Les forces de l'ordre, appuyées par la population ont encerclé ce groupe dans la commune de Murwi, l'ont traqué et attaqué sans répit durant tout ce temps sans lui laisser le temps, de se ravitailler ou de dormir. Il n'y avait plus qu'à les cueillir avec la main par la suite», témoigne le colonel Gaspard Baratuza, porte-parole de l’armée burundaise. La même source parle également de deux soldats tombés au front. Alors que ses frères  d'armes avancent le nombre de douze militaires tués. Comme butin de guerre, les forces loyalistes ont saisi un mortier de 60 mm, cinq lance-roquettes, des mitrailleuses et plus de cent fusils.

D’après le colonel Gaspard Baratuza, l’armée qui a déployé plusieurs bataillons, a saisi d’importants documents comprenant le nombre de combattants entrés au pays,  leur armement, leurs objectifs et leurs leaders. Dans la nuit de lundi 29 à mardi 30 décembre 2014, les forces gouvernementales, aidées par des habitants en arme à Cibitoke, ont intercepté un important convoi d’individus suspects en provenance de la République démocratique du Congo. Celui-ci  se dirigeait vers Kibira, une forêt située dans le centre-nord du pays, qui au plus fort de la guerre civile burundaise entre 1993 et 2006 avait déjà servi de sanctuaire aux groupes armés. Notamment à la guérilla hutu en conflit contre l’armée régulière dominée par la minorité tutsi. «Notre objectif était simple, frapper fort et anéantir ce groupe pour que cela serve de leçon aux petits groupes rebelles encore actifs comme les FNL (Forces nationales de libération, Ndlr) d'Aloys Nzabampema, à tous ceux qui pensent qu'il y a encore une place pour la guerre dans ce pays", a conclu l’officier supérieur. L’opposition radicale regroupée au sein de l’Alliance démocratique pour le changement au Burundi (ADC-Ikibiri), condamne cette attaque et soupçonne le pouvoir en place de vouloir instrumentaliser cette histoire pour essayer de la réduire au silence à cinq mois de la présidentielle.armees-burundi-afrique-bataille

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