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Soudan du Sud : La paix d’abord…

Le gouvernement du Soudan du Sud a rebondi là où on l’attendait le moins. Il a  promis il y a quelques jours, qu’une élection présidentielle et des législatives seraient organisées en 2015, en dépit du conflit armé qui ravage le pays depuis plus d’un an. Dans l’esprit des autorités de Juba, les choses sont même claires. Ces scrutins se tiendront «entre le 1er mai et juillet 2015» selon le gouvernement. Cette annonce n’a pas manqué de faire de tiquer nombreux d’observateurs qui s’interrogent sur la pertinence de cette option. Cette circonspection se justifie notamment par l’ampleur des ravages de la guerre qui a provoqué le déplacement de près de deux millions de Sud Soudanais et fait au moins 50 000 morts.

Toujours est-il que pour les autorités légales du Soudan du Sud, il n’est pas question de laisser la précarité et la peur s’enraciner. « Nous organiserons des élections en 2015 car nous ne laisserons pas notre démocratie être prise en otage par la violence. Un budget a été adopté et nous appelons tous les partis à participer », a ainsi déclaré le porte-parole du gouvernement, Ateny Wek Ateny. Pour lui, le président Salva Kiir est « déterminé à ce que ces élections soient transparentes ». Dans le même ordre d’idées, le président Salva Kiir serait en train de «mettre en place une amnistie pour les personnes qui ont commis des crimes contre le gouvernement du Soudan du Sud ».

Malgré ces belles promesses et ces déclarations de bonnes intentions, tous les observateurs ont encore en mémoire la difficulté des belligérants de la crise à accorder leurs violons. En effet, depuis le déclenchement des troubles en décembre 2013, toutes les tentatives de résolution de la crise ont été vaines. Au contraire, les affrontements ont parfois redoublé d’intensité dans certaines régions du pays. Dans ces conditions, difficile d’envisager des élections qui s’accommodent mal d’une situation de guerre. L’idéal serait de s’investir prioritairement sur  le respect des différents accords de paix signés entre le président Salva Kiir et la rébellion dirigée par son ancien vice-président Riek Machar. Le plus jeune Etat d’Afrique a d’abord besoin de paix.  C’est la voie de la sagesse !

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