16 joueurs ont pris part à la séance de mise au vert mardi avant le match amical face à la RDC mercredi.
Les Lions ont ouvert les portes de Mfandena mercredi. Un entraînement public. Pour la rentrée de la sélection nationale de football, 16 des 24 joueurs convoqués pour la mise au vert en vue de la 30e CAN (Guinée équatoriale, 17 janvier au 8 février) sont présents. La légion turque n’est pas visible (Aurélien Chedjou, Jacques Zoua Daogari, Georges Mandjeck, Léonard Kwekeu) en plus de Guy Roland Ndy Assembe, Raoul Cédric Loé, Patrick Ekeng Ekeng et Stéphane Mbia. Pour les deux derniers, le retard était annoncé.
Une heure d’exercices précis. Entrée directe avec des petits-trots dans un espace de 16,5 m de long. Marche, étirements, abdos-dorsaux, sous la conduite du préparateur physique, Christophe Manouvrier. Même à l’étirement, les Lions New-Look soignent le spectacle avec des gestes adroits, au grand bonheur du public. Des 16 présents, seuls 14 sont utilisés en atelier. Nicolas Nkoulou, défenseur, bandage au genou gauche et Clinton Njié, nouvelle coqueluche des Lions, ont droit à un traitement spécifique. Avec le kiné et le préparateur physique, ils reçoivent tour à tour, des soins typiques.
Le collectif est remis ensuite entre les mains du sélectionneur national, l’Allemand Volker Finke. Il conduit des séries d’exercices, dribbles, oppositions où le rythme et l’intensité sont présents. Des situations de jeu sont simulées dans des espaces réduits autour de deux groupes de sept joueurs dont un gardien de but. Puis, vient le moment de penser au sparring-partner de ce mercredi. La RDC, en stage au Cameroun, sera l’adversaire des Lions en amical. Les deux équipes s’étaient rencontrées lors des éliminatoires. Là aussi, dans un espace de 60 m de long, deux camps s’opposent. L’ossature contre la RDC peut être devinée. Dans le jeu, en une touche de balle et une passe, le coach recherche entre autres puissance, vivacité, réactivité, intensité, exactitude. Différentes situations d’appel de balle sont essayées et chez les gardiens, chacun aura son tour dans les goals.
A l’issue de la séance, les chasseurs d’autographes et autres gratifications ne sont pas comblés. Ces Lions-là, ont « encore peur du public ». C’est à peine si l’on esquisse quelques sourires ou un salut. Mais cela ne décourage pas le public déterminé à soutenir cette équipe.