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Dossier de la Rédaction

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Crédit du Golfe : tensions de trésorerie

Les usagers de cette micro-finance ont du mal à avoir leur argent depuis plusieurs jours.

Hier matin, une ambiance peu joyeuse régnait à l’agence du Crédit du Golfe située à Akwa. Près d’une vingtaine de clients de cette micro-finance, nerveux, attendaient d’être servis. Sans grande conviction pourtant. C’est que, depuis près de 20 jours, les usagers ont de la peine à entrer en possession de leur argent. Qu’il s’agisse des salaires, des retraits de mandat, des dépôts de chèques ou virements, très compliqué de sortir de l’établissement financier avec son dû.

Le reporter de CT voulant s’enquérir de la situation qui prévalait a été interpellé par le vigile en faction. Qui demandait pourquoi le journaliste prend des notes. Puisque la situation est en train « de se décanter ». Un employé de l’établissement s’est également présenté et est allé dans le sens du gardien. Selon lui, il n’y a pas de souci, en tant que tel, le problème est en train de se régler entre les administrateurs de la micro-finance. « C’est un souci interne, une mésentente entre administrateurs qui va se régler d’ici une heure », déclare-t-il. Mais d’après quelques clients, il n’en est rien. D’ailleurs, ils se disaient déterminés à ne pas bouger de là sans leur argent. « Même s’ils nous disent que la crise est en train d’être désamorcée ». La dame qui intervient, une cliente de l’établissement, revendique son salaire. « L’entreprise nous a viré nos salaires depuis le 24, aucun de nous n’a touché. On ne fait que nous tourner depuis là », dit-elle.

Un autre client, qui a requis l’anonymat, indique que les responsables de l’établissement leur ont fait dire qu’ils étaient en réunion, et qu’ils auront leur argent ce jour. « J’y crois pas trop mais j’attends », explique-t-il dubitatif. D’après ce tiers, c’est depuis le 22 décembre dernier qu’il a voulu retirer 300.000 F Cfa de son compte d’épargne. Le caissier lui avait alors demandé d’attendre, parce qu’il y avait, prétendait-il, un problème de réseau. Après quatre heures, fatigué, il est parti. « J’ai compris que quelque chose se passait ».

Son voisin lui dit ne plus savoir à quel saint se vouer. Il brandit un reçu de transfert d’argent, 50.000 F CFA, qu’il a envoyés à son épouse à Yaoundé avant les fêtes de fin d’année. « Ma femme n’est jamais entrée en possession de cet argent. Je me suis plaint ici, le caissier m’a dit qu’ils avaient effectué le transfert et à Yaoundé, ils ont dit à mon épouse que l’argent n’avait pas été envoyé ». Au moment où nous quittions les lieux hier, la situation n’avait pas évolué.



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