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Dossier de la Rédaction

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Ce que coûtent les missions fantaisistes

cortege-voiture-missionLa réduction des délégations, l’inscription des dates de départ et de retour, la limitation des déplacements temporaires sont entre autres prescriptions visant à limiter les dépenses.

Les histoires autour des missions dans l’administration publique relèvent parfois de l’insolite, tant elles étonnent. Petites confidences. « Il y a un responsable dans une administration qui s’est retrouvé en fin d’année avec 400 jours de mission.» Problème ? L’année ne compte que 365 jours. Et encore, le quota annuel accordé à un agent public, n’excède pas cent (100) jours d’après la loi. Un quota dont certains ne se contentent pas et lorgnent chez les collaborateurs. Du coup, dans les couloirs de certaines administrations, les griefs à l’encontre de ces responsables qui détournent les missions. A côté de cette pratique, l’autre problème décrié dans les missions, ce sont les effectifs des délégations, jugés parfois pléthoriques. Ces tripatouillages ne sont pas sans effet sur la dépense publique. Or, pour cette année 2015, l’Etat est en mode « économie». Il faut se serrer la ceinture. Dépenser moins pour produire les résultats escomptés. Resserrement de la dépense publique, réduction du train de vie de l’Etat, amélioration de la qualité de la dépense publique, discipline dans l’exécution des finances publiques, sont entre autres directives que chaque agent public devrait garder à l’esprit.

Le 09 décembre dernier, dans sa communication lors du conseil ministériel qu’il a présidé portant essentiellement sur le plan d’urgence pour l’accélération de la croissance, le président de la République, Paul Biya, a déclaré : «En effet, il m’a malheureusement été donné de constater que la qualité de la dépense publique n’a cessé de se détériorer, avec notamment une accumulation de dépenses dont la nécessité n’est pas évidente. » Citant des exemples, le président de la République fera mention de « l’accroissement excessif des missions notamment à l’étranger ». Et de poursuivre : « Je demande au gouvernement de réduire son train de vie en bloquant les dépenses des biens et services, et en réduisant drastiquement les frais de mission et les achats de véhicules et de carburant. »

La conduite à suivre

Des dispositions précises sont prévues par la circulaire du 31 décembre 2014 du ministre des Finances fixant les modalités d’exécution du budget de l’Etat pour l’exercice 2015. Si des frais de souveraineté sont consentis à l’occasion des missions à l’étranger des membres du gouvernement et assimilés, « leur montant est fixé par l’autorité compétente à savoir, le président de la République ou le Premier ministre selon le cas», précise le texte. Les déplacements temporaires dont les dépenses sont en « très forte expansion », ne doivent désormais avoir lieu « qu’en cas d’utilité avérée de l’objet du déplacement et des objectifs prioritaires de l’administration concernée.»

Toujours dans un esprit économique, le texte attaque les délégations pléthoriques. « Il convient, plus de que par le passé », souligne la circulaire, de les réduire au nombre utile au bon déroulement de la mission. L’autre option étant le recours aux chancelleries du Cameroun à l’étranger, aux autorités administratives ou aux collaborateurs extérieurs pour les déplacements d’information ou de représentation. De même, les mentions « dès mission terminée » et « mission spéciale » sont proscrites sur les ordres de mission. Ils doivent comporter les dates de départ et de retour. Les délais de route prendront en compte l’itinéraire le plus direct et le moins coûteux.cortege-voiture-mission

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