Tous ressortissants centrafricains, ils ont renoué avec les classes le 5 janvier dernier, début du 2e trimestre.
Les efforts déployés par le gouvernement camerounais, avec l’appui de ses partenaires tels l’UNICEF, le HCR, Plan, permettent aux enfants des réfugiés centrafricains de bénéficier d’une éducation. Mais aussi d’une formation scolaire de qualité dans les différents sites habilités dans la région de l’Est. A savoir Timangolo, Mbilé, Lolo 1, Gado Badzéré, Gari Simbo. L’affirmation est du délégué régional de l’Education de base pour l'Est, au lendemain de la rentrée scolaire comptant pour le deuxième trimestre de l’année scolaire 2014/2015, effective depuis le 5 janvier dernier. Chiffre à l’appui, Hermann Oba Biya note que dans ces sites, l’on enregistre 2 216 enfants des réfugiés qui sont régulièrement inscrits dans les écoles, sans compter ceux qui sont dans d’autres établissements hors de ces localités. Leur avenir est assuré. Ces enfants ont renoué avec le chemin de l’école, sans heurts. Parmi cet effectif, 1 720 sont inscrits à la SIL, le reste au Cours préparatoire et au cours élémentaire.
Ils ont été jugés aptes pour la réinsertion dans le système scolaire formel, après des tests techniques. Ils suivent donc normalement les cours. Et leur éducation se déroule dans ce qu’on appelle dans ce contexte, les étapes. « Une étape est un espace temporaire d’apprentissage et de protection des enfants, notamment réfugiés. Chaque site en comporte environ 16», explique Hermann Oba Biya. Il insiste pour relever que sont effectifs, dans ces différents établissements, les différents programmes d’enseignements scolaires camerounais, conçus avec l’UNICEF. Ceci dans le cadre de l’accélération des enseignements baptisés « Curriculum accéléré préparatoire à l’entrée au primaire » et « Curriculum accéléré de réinsertion des enfants déscolarisés ». Selon notre source, ces deux concepts sont bien appliqués sur le terrain.