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Dossier de la Rédaction

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Licences de téléphonie mobile en renégociation

Orange et MTN sont en pourparlers avec le gouvernement depuis quelque temps.


En haut lieu, à Yaoundé au ministère des Postes et Télécommunications ou dans l’état-major des deux grands du téléphone mobile au Cameroun, Orange et MTN, tout le monde en parle. Mais personne ne veut être cité. Depuis quelque temps, l’on débat effectivement des milliards que ces compagnies devraient payer au Trésor public pour renouveler leurs licences d’exploitation parvenues aux termes que leur avaient fixés les contrats d’entrée sur le marché camerounais, il y a 15 ans.

Avec un chiffre d'affaires de 211 milliards F en 2013, MTN Cameroon, née le 15 février 2000 du rachat par le sud-africain MTN de la licence de Camtel Mobile, compte parmi les premières entreprises du pays. Elle réclame 62,3% de part de marché (au 30 septembre 2014) et 90,5% de taux de couverture de la population. La licence pour l’exploitation d’un réseau de téléphonie cellulaire du 07 juillet 1999 attribuée à Orange Cameroun a elle aussi produit ses effets depuis 15 ans. Orange Cameroun se classe elle-même (en reprenant à son compte l’évaluation de l’organisme mondial GSMA) au deuxième rang sur le marché du mobile avec 41 % de part de marché. Toutes ces performances affichées et réclamées indiquent combien les deux majors du mobile ont intérêt à demeurer sur un marché ou deux autres concurrents veulent se tailler une place au soleil.

Jusqu’alors, avoue-t-on chez chacun des acteurs privés de la négociation : il n’y a pas de problèmes particuliers. Le seul hic devrait être le prix. En déliant leurs bourses quinze ans plus tôt le marché était pratiquement un champ en friche. Désormais il est en phase de production : 500 milliards de chiffres d’affaires pour le secteur des télécommunications selon l’agence régulatrice. Un des postulants a donc proposé une dizaine de milliards, prétend une source proche des discussions entamées. Trop peu, du point de vue de notre source. Combien le gouvernement réclamerait-il à chacun au regard du développement de cette activité ? Impossible d’en savoir plus. Et pour cause…

Le suspens ne devrait toutefois pas durer longtemps. Dans deux ou trois semaines, les premiers résultats de la renégociation pourront être connus. En attendant, la communication des protagonistes préfère éviter le coup de fil qui leur fera lâcher le morceau. Ce d’autant plus qu’au-delà des conditions financières, les parties vont certainement se pencher sur le service (différentes technologies autorisées, qualité des prestations) à venir des licences nouvelles. Un débat que le parcours effectué ensemble devrait éclairer.

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